A la Mosson, Montpellier a remporté, ce mercredi soir, le derby face au Nîmes Olympique, au terme d'une rencontre décevante sur le terrain et en tribunes. On était loin de l'ambiance survoltée de l'an dernier. Le match a été marqué par une controverse sur un pénalty non sifflé.
Derby, vous avez dit derby ? Le Montpellier-Nîmes de cette fin septembre ne restera pas dans les mémoires.
L'an dernier, la rencontre s'était déroulée dans une ambiance électrique sur et en dehors du terrain. Avec un succès 3-0 du MHSC et une bataille à coups de chants et de fumigènes entre supporters des deux clubs.
Ce mercredi soir, il y a eu moins de spectacle. En tribunes, l'interdiction préfectorale de la présence des groupes
de supporters nîmois a plombé l'ambiance. Surtout que le stade n'affichait pas complet, loin de là.
Sur le terrain, le match est resté âpre, sans grandes envolées. Il faut dire que l'entraîneur gardois, Bernard Blaquart, a bien préparé son affaire avec une équipe en 5-3-2. Un schéma à la... Der Zakarian, visant à attendre et contrer.
La rencontre commence sans rythme, entre deux équipes se craignant mutuellement. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour sortir de la torpeur. 27ème minute : corner pour Nîmes, le ballon est détourné au premier poteau par Rippart sur la main de Souquet. Après avoir consulté la VAR, l'assistance vidéo, l'arbitre Benoît Bastien n'accorde pas un pénalty qui paraît évident selon les nouvelles règles. A la fureur des Gardois et de leur entraîneur.
Le tournant du match
Ce penalty refusé, c'est le tournant du match car quatre minutes plus tard, Arnaud Souquet trompe Bernardini d'une superbe frappe en pleine lucarne. Il ne reste plus aux Pailladins qu'à gérer le reste de la rencontre.
En deuxième mi-temps, le seul épisode notable viendra des tribunes. Avec un mini feu d'artifice tiré depuis la Butte Paillade. Le match est interrompu quelques minutes et de lourdes amendes sont à venir pour le MHSC.
Montpellier s'impose donc 1-0, et poursuit sa série de quatre matchs sans défaite (trois victoires, un nul) avant de se déplacer dimanche à Strasbourg. Les Nîmois, eux, garderont un souvenir amer de cette défaite et surtout de ce pénalty refusé. Bernard Blaquart a donc déjà trouvé comment motiver ses joueurs pour le match retour aux Costières.