Anthony Crapet, habitant de Poussan, dans l'Hérault, qui détenait illégalement chez lui un lion âgé de 14 mois a été placé en garde à vue, après s'être rendu mardi matin, à une convocation de la gendarmerie. Ciam, le fauve a été pris en charge. Il va être transféré vers une site en Belgique.
Une première intervention samedi au domicile de ce maçon trentenaire avait tourné court: il s'était interposé et avait menacé de se suicider si on lui retirait le fauve.
Mais mardi matin, semblant prendre conscience du danger qu'il avait fait courir à ses proches et ses voisins, ce père de jeunes enfants, qui détenait le lion dans une cage dans son jardin, s'est rendu à la convocation, a-t-on appris auprès de la gendarmerie de l'Hérault.
Cette affaire avait donné lieu lundi à une réunion à la préfecture de l'Hérault.
Le lionceau, confié provisoirement à la Fondation à la suite d'une saisie administrative prononcée par la préfecture de l'Hérault, doit être transféré vers le sanctuaire belge Natuurhulpcentrum.A la demande de la préfecture de l'Hérault, la Fondation 30 Millions d'Amis intervient actuellement en urgence à Poussan, pour secourir Ciam, un lionceau de 14 mois détenu par un particulier en toute illégalité", a de son côté précisé la Fondation dans un communiqué.
L'animal "voyagera en toute sécurité dans un véhicule adapté, sous étroite surveillance", ajoute 30 Millions d'Amis, soulignant les "conditions de vie inadaptées" du lionceau, enfermé depuis 7 mois dans une cage de fortune de 15 mètres carrés installée dans le jardin d'un particulier.
La Fondation a déposé plainte à la gendarmerie de Mèze pour notamment "défaut de certificat de capacité", "défaut d'origine" et "mauvais traitements".