Cela fait deux mois que Nicolas Dubrun a ouvert son parc à drone, dans le Lot. En plus des initiations qu'il propose, il tente de développer une activité encore méconnue du grand public et qui mêle football et nouvelles technologies. Explications. Drone Soccer : le gérant d'un parc à drone du Lot nous dit tout sur cette nouvelle discipline
Vous connaissez le football (soccer, en anglais) et sûrement même les drones. Mais la contraction des deux est bien plus inattendue. Depuis le mois de mai, c'est ce que propose Nicolas Dubrun, dans son parc à drone de Pradines (Lot). "Ça a été importé en France, il y a trois ans, mais on est encore très peu à en faire, prévient le gérant du parc. J'ai découvert ça à ce moment-là, et je demandais vraiment à quoi ça pouvait ressembler".
Cette découverte, Nicolas Dubrun la fait alors qu'il souhaite créer un parc à drone pour initier de nouveaux utilisateurs. Il cherche alors des drones particulièrement solides, pour résister aux chutes éventuelles causées par de nouveaux utilisateurs. C'est là qu'il découvre ces drones en forme de ballon de football, conçus pour le soccer drone.
Entre le football américain et le quidditch
Quatre années après, l'idée est devenue réalité. Dans son parc, il propose des initiations, où il apprend la législation, les dangers, les vitesses et les bases du pilotage. "Ça dure entre dix minutes et deux heures, selon ce que les gens veulent apprendre, poursuit-il. Je mets l'accent sur la sécurité, parce que même si on ne vole pas plus haut que trois mètres, les drones vont quand même jusqu'à 50 kilomètres heure".
En plus de ces initiations, Nicolas propose également des parties de Soccer Drone. Quelque chose entre le football américain et le quidditch cher à Harry Potter. Née en Corée-du-sud, en 2019, cette discipline oppose deux équipes de trois drones, dans une cage. Le but étant de faire rentrer, le plus de fois possible, un drone dans... un but. Nicolas développe : "C'est la guerre à l'intérieur de la cage. Les drones se poussent, se rentrent dedans, ils sont parfois soufflés par le vent que déclenchent les autres".
De 7 à 77 ans
Passionné par les nouvelles technologies, celui qui a découvert le drone dans son ancienne vie, dans le bâtiment, espère développer cette nouvelle pratique. S'il voudrait faire connaître cela aux enfants, à travers des formations dans les écoles, son premier client, "un homme de 75 ans" est la preuve que les technologies intéressant tout le monde, qu'importe l'âge.