Il multiplie les exploits et utilise les réseaux sociaux comme personne pour sauver son abbaye. Après le saut en parachute et l'apnée, le curé de Marcilhac-sur-Célé dans le Lot s'est lancé un nouveau défi.
Il y a 3 ans, peu de personnes en dehors des Lotois, connaissaient l'abbaye de Marcilhac-sur-Célé. Depuis, l'édifice a reçu la visite de nombreux journaux, de télévisions et même d'une radio moscovite. Une notoriété qui doit beaucoup à un homme : le curé de Marcilhac qui multiplie les initiatives pour faire parler de l'abbaye.
Le père Guillaume Soury-Lavergne n'a pas froid aux yeux et il maîtrise parfaitement Internet et les réseaux sociaux. Un bon moyen de relayer ses exploits sportifs : un saut en parachute à 2500 mètres d'altitude pendant l'été 2015 et une plongée dans le gouffre du Ressel l'été dernier et de récolter des fonds pour restaurer son abbaye. Et ça marche. Non seulement, il a récolté l'argent nécessaire pour installer un orgue de l'époque victorienne dans son abbaye, mais il a aussi été entendu par les collectivités locales. En visite à Marcilhac-sur-Célé, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a en effet annoncé un programme de 3 à 4 millions d'euros pour restaurer l'édifice.
Aujourd'hui, celui que l'on surnomme parfois "le curé casse-cou" a de nouveaux projets. Il voudrait acheter et réhabiliter une maison délabrée située en face de l'abbaye et la restaurer pour y accueillir des bénévoles et des artistes, voire un jour des moines. Et pour récolter des fonds, il est prêt à se lancer dans un nouveau défi : escalader la falaise qui surplombe l'abbaye...
Eric Marlot et Jean-Pierre Jauze l'ont rencontré à Marcilhac-sur-Célé :