Les cinq prévenus, renvoyés devant le tribunal correctionnel de Cahors, soupçonnés d'appartenir à un réseau "international" de proxénétisme, écopent de peines plus légères que prévues. L'aspect "international" devient plutôt "banal" et "local".
Les deux jeunes files, une ukrainienne et une brésilienne, qui se livraient à la prostitution depuis plus d'un an à Figeac ont été condamnées à 4 mois de prison avec sursis. Les deux géorgiens soupçonnés d'être leurs souteneurs ont été condamnés à 3 et 8 mois de prison ferme. Le cinquième homme, un hôtelier figeacois, a été condamné à 12 mois avec sursis
C'est lui qui louait les logements aux prostituées, des gites situés dans une rue très discrète derrière la gare de Figeac.
Le rôle de l'hôtelier ?
C'est le rôle de ce cinquième homme qu'a dû éclaircir le tribunal.
Savait-il qu'il louait les logements à des proxénètes ? Avait-il lui-même un lien avec cette activité illégale ?
Il a toujours affirmé le contraire. pourtant, l'enquête a permis de mettre au jour des éléments troublants. Les loyers étaient toujours payés à la semaine et systématiquement en espèces.
Vidéo : le reportage d'Eric Marlot et Véronique Galy