ArcelorMittal a inauguré une nouvelle ligne de recuit dans son usine de Saint-Chély-d'Apcher en Lozère. Cet investissement de 90 millions d'euros est financé pour un tiers par le département de la Lozère. Un four unique en Europe.
Arcelor vise le marché des aciers électriques, haut de gamme, de l'énergie et surtout de l'automobile.
Après deux ans de travaux et d'incertitudes liées à la fermeture du site de Florange, le directeur d'ArcelorMittal Méditerranée et Jacques Blanc ne cachent pas leur enthousiasme.
Car, main dans la main, ils ont misé gros sur ce projet, 60 millions pour Arcelor et 30 millions pour la Lozère.
La Lozère, à travers sa société d'économie mixte, a financé la construction des bâtiments qui accueillent le nouvel outil. 30 millions prêtés à Arcelor, puisque le géant de la sidérurgie doit rembourser cette somme, au cours des 18 prochaines années.
Et si la construction de cette ligne de recuit n'a pas provoqué de nouvelles embauches, pour les 200 salariés du site, cet investissement est un gage inestimable.
Avec cette ligne, Arcelor vise le marché mondial des moteurs de voitures électriques notamment, mais aussi pour l'éolien.
Il n'existe que deux fours de ce type dans le monde. Un au Japon, et désormais un en France, aux confins de la Lozère et du Cantal.