Le collégien de 14 ans interpellé mardi vers 13h, dans son établissement au Collet-de-Dèze, en Lozère, vient d'être transféré au Parquet de Paris. Le jeune Nîmois a reconnu sa participation à la fausse alerte terroriste de samedi, dans la capitale, lors de sa garde à vue à Nîmes.
Le jeune Nîmois de 14 ans, scolarisé en 3e dans un collège du Collet-de-Dèze en Lozère a avoué avoir participé au piratage de la ligne téléphonique qui a conduit au canular et à la fausse alerte terroriste de samedi, à Paris.
Après avoir été arrêté en Lozère, mardi vers 13h, il a été entendu, dans l'après-midi, à l'hôtel de police de Nîmes par des policiers de la section antiterroriste de la brigade criminelle de Paris et les hommes du SRPJ de Montpellier.
L'adolescent a ensuite été transféré au parquet antiterroriste de Paris chargé de l'enquête, pour y poursuivre son interrogatoire.
Après les aveux du collégien, on ignore toujours son degré d'implaction dans cette affaire.
Selon nos confrères de Midi Libre, une perquisition devait avoir lieu au domicile nîmois de la mère du jeune garçon, mardi soir, puis les policiers de la brigade criminelle de la PJ de Paris auraient également réalisé une perquisition dans la maison des grands-parents, située dans le secteur de Fons-outre-Gardon, dans le Gard. Car le garçon y aurait séjourné durant le week-end. Aucune information n'a filtré sur les éventuelles saisies de matériel informatique qui pourraient éclairer l'enquête.
Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête pour "dénonciation de crime imaginaire" et "divulgation de fausses informations".
Des délits qui sont punis jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende. L'État s'est par ailleurs constitué partie civile.