Les menhirs des Bondons ont sûrement plus de 3 000 ans mais le mystère qui les entoure reste entier. Un site préhistorique remarquable qui n'est pourtant pas protégé.
Gilbert Fages est archéoligue en Lozère et même pour lui, les menhirs des Bondons en Lozère conservent tous leurs mystères. Seules des hypothèses peuvent être émises sur leur signification réelle. Ils seraient liés à une ou des croyances sans que l'on en sache plus.Les menhirs c’est quelque chose d’assez irritant pour un archéologue, un préhistorien. On a du mal à trouver la fonction et même tout simplement la datation. Mais d’une manière générale, on peut penser que la plupart remonte au néolithique final. C’est-à-dire vers 3000 avant Jésus Christ, donc 5000 ans avant nous.
Contrairement à ses cousins bretons du site de Carnac, les monolythes des Bondons ne sont pas classés. L'urbanisation et l'agriculture menacent les 75 qui sont encore debout. Dans les années 30, il y avait 130 menhirs.