Nouvel arrêté préfectoral sur la biosécurité des exploitations avicoles pour lutter contre la grippe aviaire, oblige, les éleveurs doivent se conformer aux nouvelles normes. Cela a un coût mais c’est aussi du travail supplémentaire en perspective. Exemple en Lozère, aux Monts-Verts.
Guillaume Delcros est un jeune éleveur. Il a démarré son exploitation de volailles l’année dernière, à Recoules, sur la commune des Monts-Verts, en Lozère. A peine installé, il va devoir y apporter pas mal de changements.
En plus d’un sas de désinfection, Guillaume devra aussi bétonner son entrée.A l'entrée de l'exploitation, il va falloir construire un sas sanitaire, avec eau, électricité et un local pour me changer puis une zone de désinfection" explique Guillaume.
Pour respecter ses nouvelles normes de biosécurité, il va débourser 8.000 euros, rien que pour son élevage de poulets.
Fini aussi, le mélange des espèces pour se prémunir de la grippe aviaire, de la salmonelle et d’autres virus. Il faudra donc construire de nouveaux hangars pour les poules pondeuses ou pour les canards, par exemple.
Pour la chambre d'agriculture de la Lozère, toutes ces normes supplémentaires risquent de décourager plus d’un éleveur et à terme, c'est la désertification rurale qui est en jeu.
Les éleveurs avicoles de la Lozère ont jusqu’en 2018 pour transformer et mettre leurs exploitations aux normes.
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Nouvel arrêté préfectoral sur la biosécurité des exploitations avicoles pour lutter contre la grippe aviaire, oblige, les éleveurs doivent se conformer aux nouvelles normes. Cela a un coût mais c’est aussi du travail supplémentaire en perspective. Exemple en Lozère, aux Monts-Verts.
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