Alain Bertrand, maire socialiste de Mende de 2008 à 2016 et sénateur LREM de la Lozère depuis mars 2012 est décédé ce mardi matin. Il avait 69 ans depuis le 23 février.
Le sénateur LREM de la Lozère et ancien maire PS de Mende, Alain Bertrand, est mort ce mardi matin. Il avait 69 ans.
L'homme politique qui avait aussi exercé les fonctions de vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon de 2004 à 2011, sous l'ère Georges Frêche, est décédé au centre hospitalier de Mende.
C'est certainement sa plus grande victoire... celle des élections municipales de 2008. Alain Bertrand, sous l'étiquette socialiste à l'époque, fait basculer la mairie de Mende à gauche pour la première fois depuis le mandat d'Henri Bourillon en 1945.
La carrière d'Alain Bertrand en Lozère et en Languedoc-Roussillon est indissociable de celle de Georges Frêche. Tous les deux étaient originaires du Tarn et ont partagé de nombreux combats politiques à la Région notamment.
Il bat à nouveau la droite dans son bastion en 2011, en étant élu sénateur de la Lozère.
Alain Bertrand a ensuite démissionné en avril 2016 de son poste de maire de Mende et de son mandat de président de la communauté de communes, pour cause de cumul des mandats, Laurent Suau lui a succédé à ces deux postes. Il continuait toutefois de siéger au conseil municipal et était le 5e adjoint au maire.
Alain Bertrand était né à Saint-Juéry, dans le Tarn, le 23 février 1951. Il a fait toute sa carrière professionnelle comme inspecteur des domaines.
Pour beaucoup, il restera le père du concept d'hyper-ruralité et un socialiste convaincu.
Ce mardi, Carole Delga, la présidente PS de la région Occitanie a rendu hommage à Alain Bertrand :
J'ai perdu ce matin avec Alain Bertrand un ami cher. La Lozère, un homme dévoué entièrement à sa cause. La Région, un de ses plus ardents défenseurs.
Kléber Mesquida, la patron du département de l'Hérault.
Alain Bertrand était un homme de terrain, proche de la population, doté d’une grande capacité de conviction et de rassemblement. Des qualités qui ont permis aux idées progressistes de s’implanter durablement sur le territoire lozérien. Son engagement en faveur de la ruralité lui valait un respect unanime, tout comme son sens de l’écoute et du dialogue.