Quarante parlementaires se sont rendus à Bruxelles pour défendre le pastoralisme et mettre en garde les Etats sur les conséquences de la présence du loup dans les pays de l’UE. Parmi eux, Pierre Morel-à-l’Huissier, député de la Lozère.
Ils sont venus d’Allemagne, d’Espagne, d’Autriche et de toute la France, y compris de Lozère. Ils sont éleveurs, députés ou encore sénateurs. Tous se sont rendus à Bruxelles avec le même objectif : faire évoluer la politique de préservation du loup qu’ils jugent intenable.
34 départements français subissent les attaques du loup
Aujourd’hui en France, 34 départements subissent des attaques contre une dizaine en 2008.
En dix ans, le coût de l'indemnisation est passé de 8 à 28 millions d’euros. C’est ce qu'a expliqué le député de Lozère Pierre Morel-à-l’Huissier et c’est ce pourquoi il est monté à Bruxelles avec une quarantaine d’autres parlementaires.
Ensemble, ils veulent faire assouplir la convention de Bern chargé de la préservation du loup. Un animal qu’ils jugent aujourd’hui surprotégé.
Pierre Morel-à-l’Huissier :
“On voudrait déjà que le décompte des espèces soit amélioré, le dispositif n’est pas satisfaisant. On voudrait également qu’on nous apporte une solution lorsque nous sommes dans des territoires à élevages extensifs, ce que nous appelons des troupeaux non protégeables, qu’est-ce-qu’on fait ? On ne peut pas mettre de filets, on ne peut pas mettre de patous, c’est à dire ces chiens de protection. On demande qu’on ait des adaptations et des assouplissements.”
Des adaptations et des assouplissements qui vont être réclamées dans les jours à venir sous forme d’une résolution européenne.