Il y a 28 ans, le tour de France féminin disparaît. Le cyclisme, une discipline qui peine à s’imposer chez les femmes. Avec le tour international de l’Ardèche, qui s'est achevé hier en Lozère, les organisateurs luttent pour une égalité entre les hommes et les femmes.
La France est reconnue dans le monde entier en cyclisme. Mais pourtant, chez les femmes la discipline est très en retard par rapport à des pays comme l’Espagne, l’Italie ou encore l’Australie. Ce tour de l’Ardèche a d’ailleurs été remporté par l’Australienne Lucy Kennedy.
Le tour international de l'Ardèche, course cycliste entièrement féminine, a débuté mardi et s'est achevé ce dimanche en Lozère.
Avec cette compétition, les organisateurs entendent lutter pour une égalité entre hommes et femmes dans la discipline.
Pour Alain Couréon, le directeur de la course, il y a un gros travail à faire pour que les média travaillent en collaboration avec les organisateurs :
« Faut que les grands médias s’intéressent au cyclisme féminin, qu’on arrive à faire une bonne base, à amener des jeunes femmes au vélo. Ce travail doit être fait en collaboration avec les organisateurs, la fédération, les clubs. Pour moi, en France il y a un gros travail à faire de ce côté-là. »
Mardi lors du départ de la course, la ministre des sports Laura Flessel a annoncé la création d’une conférence permanente du sport féminin.
Cette nouvelle instance a pour mission de promouvoir le sport auprès des femmes et des acteurs économiques. Il s'agit de favoriser l'émergence de futures championnes pour créer les conditions d'une véritable égalité de traitement homme-femme.
Le reportage d'Ophélie Lepiver et Yannick Le teurnier