La direction départementale de protection des populations affirme que les pratiques dénoncées par L214 dans l'abattoir de Pézenas n'existent plus. Des mesures ont été prises par la préfecture et la direction de l'abattoir.
Pour la septième fois en quelques mois, l'association L214 a publié ce mercredi des vidéos de mauvais traitements commis sur des animaux dans des abattoirs, pointant du doigt cette fois-ci deux établissements du Sud de la France, à Pézenas (Hérault) et Puget-Théniers (Alpes-Maritimes).
Ces nouvelles images, filmées entre novembre 2015 et mai 2016 dénoncent l'activité de deux abattoirs.
Caroline Medous du service de la protection des populations est formelle :"ces images ne correspondent plus à la réalité."
"La plupart des vidéos sont obsolètes: le matériel présenté n'est plus utilisé ou a été adapté, les pratiques ont été améliorées et certains opérateurs ne manipulent plus d'animaux vivants depuis plusieurs mois", explique la préfecture dans un communiqué.
Réaction de Caroline Medous direction de la protection des populations
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©France 3 LR
Le directeur de l'abattoir de Pézenas a déposé plainte ce matin pour atteinte à la vie privée après la diffusion des images de L214.
L214 c'est quoi ?
A coup de vidéos choc, L214 a réussi en quelques mois à imposer dans le débat public le sujet des conditions d'élevage et d'abattage. Derrière les caméras se trouvent des employés révulsés ou des membres infiltrés de l'association qui rêvent d'un monde sans viande.Derrière son nom énigmatique -- une référence à l'article L214 du code rural qui reconnut pour la première fois en 1976 que les animaux étaient doués de sensibilité se trouve un couple: Brigitte Gothière et Sébastien Arsac, tous deux "vegans" . Ils ne consomment ni viande, ni lait, ni oeufs.
Retour sur l'affaire
Le reportage d'E.Jubineau et L. Beaumel
Maltraitance animale à l'abattoir de Pézénas. L'association L214 a révélé ce scandale avec une caméra vidéo placée discrètement dans l'abattoir.
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