Après la découverte d'étranges ronds verts tagués sur des routes, ouvrages d'art et bâtiments, plusieurs suspects ont été interpellés, en Occitanie et en Ille-et-Vilaine. D'après la gendarmerie, tous feraient partie d'un collectif considéré proche des milieux complotistes.
Des enquêtes ont été ouvertes et plusieurs personnes interpellées après la découverte de "ronds verts" tagués sur des routes, ouvrages d'art et bâtiments, notamment dans le Lot, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, à l'appel d'un collectif considéré proche des milieux complotistes, selon la gendarmerie.
Un homme interpellé dans le Tarn-et-Garonne, et plusieurs enquêtes ouvertes
Dans le Tarn-et-Garonne, 188 ronds verts ont été recensés sur des édifices publics, des commerces et des écoles.D'après nos confrères de l'AFP, l''enquête pilotée par la compagnie de Montauban a permis l'interpellation d'un homme de 42 ans et l'identification de trois autres qui seront prochainement entendus.
"Plusieurs enquêtes sont en cours" également dans le Lot, au chef de "dégradations par inscriptions, signes ou dessins" suite à des plaintes de collectivités territoriales ou de particuliers.
D'autres enquêtes ont été ouvertes dans l'Aveyron, la Corrèze et en Dordogne. Une enquête est aussi en cours à Gaillac, a indiqué la gendarmerie du Tarn.
Selon nos confréres de La Dépêche du Midi, 2 individus auraient été interpellé par les policiers de Cahors. ils sont soupçonnais d'avoir tagué des ronds verts dans le Lot.
Qu'est ce que le "Conseil national de transition" ?
Selon les enquêteurs, le mis en cause a reconnu son adhésion au groupe "Conseil national de transition" (CNT), dont le chef de file, Éric-Régis Fiorile, considéré comme proche des milieux complotistes, a lancé des appels sur les réseaux sociaux à apposer ces "ronds verts" partout en France.Sur son site Internet, le CNT se présente comme un «collectif de simples citoyens», qui veut «modifier le cours de l'histoire actuelle», «changer les décideurs» et «modifier en profondeur les structures de gestion de la société». Ce petit groupe constitué d'une dizaine de représentants se dit «extérieur à tous mouvements politiques ou religieux». En réalité, il s'agit d'un rassemblement hétéroclite qui diffuse principalement des théories complotistes.
Jusqu'en Ille-et-Vilaine
En Ille-et-Vilaine aussi, "une enquête a été ouverte et les mis en cause ont été entendus. Une réponse pénale sera apportée rapidement au terme des investigations", a indiqué le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc.Au titre de l'article 322-1 du Code pénal, les auteurs encourent une amende pouvant aller jusqu'à 3.750 euros.