L'évènement politique de ce mercredi dans la région, c'est le meeting de Nicolas Sarkozy, à Nîmes, ce soir. Il est officiellement là pour présenter ses voeux à la Fédération des Républicains du Gard. Mais la course à la "primaire de l'alternance" de fin novembre, est dans tous les esprits.
L'ancien président de la République, candidat à la primaire de la droite et du centre, en vue de l'élection présidentielle de 2017, était à Nîmes, ce mercredi soir. Il participait à la cérémonie des voeux de la Fédération du Gard.
1.500 à 2.000 militants ont assisté à son discours, au stade des Costières.
Nicolas Sarkozy a milité pour une Europe forte mais sur les enjeux importants : "Nicolas #Sarkozy, je ne veux pas d'une Europe qui s'occupe de "la courbe des concombres" mais ne protège pas ses frontières". Puis il a taclé François Hollande sur son mandat.
N. #Sarkozy : "Quand Mr #hollande veut moins de riches, moi je veux moins de pauvres. Son mandat a été handicapé par les mensonges."
— Sarkoziste #NS2017 (@Sarkoziste) 20 Janvier 2016
Le président des Républicains (LR), distancé dans les sondages par Alain Juppé, publie un livre, "La France pour la vie" (ed. Plon), dans lequel il décrypte ses "erreurs" et ses "réussites".
N #Sarkozy : "Cette année 2016 va être passionnante et fantastique!Je l'attends avec beaucoup d'espérance pour notre pays" #LesRepublicains
— Sarkoziste #NS2017 (@Sarkoziste) 20 Janvier 2016
.@NicolasSarkozy "Nous devons avoir un projet politique fort avant les primaires!"
— Arnaud Julien (@arnaudjulien34) 20 Janvier 2016
Nicolas Sarkozy, président des Républicains, a affirmé mercredi à Nîmes qu'il voulait faire de son parti "la formation politique de la Nation française", doté d'un "projet politique fort", dans la perspective de la primaire puis de l'alternance.
"J'aime la France", a-t-il lancé à plusieurs reprises devant quelques centaines de personnes, lors d'un meeting dans la préfecture du Gard.
J'ai la France en moi, je ne peux pas me résoudre à son déclassement. La France n'est pas fichue, elle a un message universel, on en est fiers, je veux que nous puissions la transmettre à nos enfants, nos petits-enfants", a assuré Nicolas Sarkozy.
"J'ai besoin de vous", a-t-il également lancé au public, à la manière dont il terminait ses meetings de campagne, en 2012.
Affirmant que son parti était "la première force politique du pays", avec quelque "240.000 adhérents", M. Sarkozy a expliqué qu'il organiserait les 13 et 14 février un Conseil national de LR pour que l'on puisse "se poser des questions : qui sommes-nous? Que voulons-nous?".
"La France est dans une situation difficile" et ne doit pas se transformer en "un pays où les communautés vivent l'une à côté de l'autre", a-t-il dit.
Le parti Les Républicains doit être "la formation politique de la Nation française (...) je veux qu'on s'adresse à tous les Français" et que "tous se reconnaissent en nous", a-t-il également affirmé. "Je veux que nous fassions la synthèse pour que le politique qui est le nôtre, ressemble à ce que disait De Gaulle", quand il comparait son parti "au métro à 18h00".
Dans la perspective de la primaire, "Les Républicains doivent avoir un projet politique fort, qui soit débattu et voté" par les adhérents, a-t-il affirmé, en développant ses thèmes de prédilection: "réconcilier les Français avec le travail, la réussite, le mérite", assumer "les racines chrétiennes de la France", faire le choix de "l'assimilation, qui ne marche plus en France", plutôt que celui de l'intégration...
"Je ne jetterai pas l'opprobre" sur ceux qui se sont tournés vers le FN, au contraire, "j'essaierai de toutes mes forces de les convaincre" de revenir vers son parti, a-t-il également affirmé.