Jean-Paul Fournier, maire UMP de Nîmes et Damien Alary, président de la région Languedoc-Roussillon ont plaidé devant la Ligue de football professionnel pour le Nîmes Olympique. Les Crocos sont menacés de radiation. Les élus locaux ne veulent pas perdre un club vieux de plus de 70 ans.
Élus de droite et de gauche sont allés en délégation à Paris pour rencontrer Frédéric Thiriez, président de la LFP. Si personne ne veut préjuger de ce que sera la décision judiciaire, les élus locaux sont inquiets. Ils savent qu'ils peuvent bel et bien perdre leur club professionnel de football.
Dans un communiqué de presse, le président de la région Languedoc-Roussillon redoutes les conséquences que pourrait engendrer la disparition du club.
Si les faits de corruption étaient avérés, cela représenterait un véritable coup dur pour la ville de Nîmes et le département du Gard, tant au niveau sportif qu’économique. Damien Alary a adressé ses pensées aux 44 salariés du club, ainsi qu'aux supporters du Nîmes Olympique, qui consacrent temps et énergie à leur passion pour le club (6 000 fidèles spectateurs en moyenne à chaque match).
Le Président de la Région Languedoc-Roussillon a par ailleurs abordé les conséquences qu'engendrait une éventuelle perte du statut professionnel pour le Nîmes Olympique, sur le centre de formation, en évoquant l'avenir des 350 jeunes joueurs du club et de leurs éducateurs, qui transmettent chaque semaine des valeurs de partage, de discipline et de solidarité.
Le football est une grande et belle école. Or, si le Nîmes Olympique venait à perdre son statut professionnel et donc son centre de formation, cela signifierait qu’une grande et belle école du football français fermerait ses portes. Et une école de foot qui ferme c'est un club qui se meurt. a conclu Damien Alary.
Les réactions de Damien Alary et de Jean-Paul Fournier :