Les élus gardois sont attendus aujourd'hui à Paris pour défendre le Nîmes Olympique auprès des instances sportives. Trois semaines après l'éclatement du scandale des matchs présumés truqués et la démission du président Jean-Marc Conrad, le club de ligue 2 est menacé de sanctions.
Plusieurs élus gardois sont aujourd'hui à Paris pour plaider la cause du Nîmes Olympique auprès des instances sportives. Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, Françoise Dumas, députée de la 1ère circonscription du Gard, Jean Denat, président du Conseil général du Gard et Damien Alary, président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon sont tous à Paris pour soutenir le Nîmes Olympique.Les Crocodiles sont dans la tourmente depuis l'éclatement du scandale des matchs présumés arrangés il y a trois semaines, ils risquent de lourdes sanctions. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Frédéric Thiriez avait lui même assuré que les sanctions seraient exemplaires si les soupçons étaient avérés. Le Nîmes Olympique risque l’exclusion du championnat de ligue 2 et la rétrogradation.
Le Nîmes Olympique se défend
Les défenseurs du Nîmes Olympique se demandent pourquoi le club devrait être sanctionné alors que selon eux, il n'y est pour rien. Selon eux, ceux qui doivent être sanctionnés sont les dirigeants des clubs impliqués dans ce scandale. Christian Perdrier, nouveau président de Nîmes, a assuré que son club ne serait pas relégué cette saison. L'homme d'affaires a cependant reconnu s'attendre à des sanctions de la part de la LFP mais "pas avant le mois de juin".
L'ancien président du club Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, le principal actionnaire, ont déjà été mis en examen pour corruption.
Caen-Nîmes, l'un des matchs présumés truqués
Le match de la saison 2013-2014 qui opposait Caen et Nîmes avait éveillé les soupçons. Le rapport des deux délégués de cette rencontre du 13 mai dernier pointait des anomalies. Les deux équipes s'étaient arrêtées de jouer en deuxième période alors qu'elles étaient à égalité (1-1). Ce résultat nul avait fait les affaires des deux clubs : le Stade Malherbe de Caen était presque certain de monter en Ligue 1 alors que le Nîmes Olympique avait quasiment assuré son maintien en Ligue 2.