Le niveau de sécurité de nos sites nucléaires est plutôt satisfaisant. L'ASN, l'Autorité de sûreté nucléaire, chargée de contrôler la filière, a rendu publiques les conclusions de ses inspections 2016 en Occitanie. Verdict : 130 contrôles et 95 incidents.
R.A.S pour Golfech dans le Tarn-et-Garonne, idem pour Marcoule dans le Gard ou encore Narbonne-Malvési dans l’Aude… Rien à signaler pour les 3 sites nucléaires implantés en Occitanie.
Un bilan positif donc, rendu par l’ASN, l'Autorité de sûreté nucléaire, suite à divers contrôles réalisés en 2016…
Mais ces contrôles ne s’arrêtent pas uniquement à ces grosses installations industrielles, notamment d'Areva, principal opérateur de la filière.
Le nucléaire de proximité a été lui aussi scruté à la loupe…
Comme l’industrie, le médical ou encore certains laboratoires agréés.
Sur 130 inspections diligentées, 95 événements ont été déclarés. Pour la plupart sans gravité, au regard de l’échelle internationale.
L’Occitanie compte 96 établissements mettant en œuvre des pratiques interventionnelles nucléaires, 102 appareils médicaux de scanographie et environ 5.000 appareils médicaux de radiodiagnostic médical et dentaire.
Là aussi, les appréciations sont globalement satisfaisantes.
Seule ombre au tableau, certaines pratiques interventionnelles radioguidées où l’ASN constate que la surveillance aux expositions de rayonnement de certains praticiens en bloc opératoire n'est pas suffisamment respectée.
Autre point pris en compte : le transport de matières nucléaires où là encore, d’après l’ASN, rien n’est a déplorer, que ce soit par route, train ou encore en bateau.
L'évacuation des déchets radioactifs de l'université Paul Sabatier sous surveillance
Dans son rapport 2016, l'ASN se dit préoccupée par l'accumulation des déchets radioactifs constatée dans les laboratoires de l'université Paul Sabatier de Toulouse. Le stockage dans une "soute à déchets" fera l'objet d'une nouvelle inspection en novembre 2017.