L'ASN, l'autorité de sûreté nucléaire, chargée de contrôler la filière, est dans la région, ce mardi. L'objectif est clair, rassurer population et riverains sur la sécurité des installations sensibles comme à Marcoule, dans le Gard et à Malvési, dans l'Aude. Reportage à l'usine Areva de Narbonne.
Dans chaque citerne, 17 tonnes d'UF4. Autrement dit, du tétrafluorure d'uranium, fabriqué dans l'Aude, à l'usine d'Areva Malvési, à partir du minerai qui arrive directement des sites d'extraction.
L'UF4, c'est la matière première, qui servira à fabriquer le combustible des centrales nucléaires, au centre du Tricastin, dans la Drôme.
Un train nucléaire de 320 tonnes d'UF4 chaque semaine entre Narbonne et Le Tricastin
Chaque semaine, l'usine audoise de Malvési envoie donc l'ensemble de sa production, soit 320 tonnes, par train, dans la Drôme. Un convoi de 15 à 20 wagons d'uranium radioactif.
En avril dernier, des associations antinucléaires avaient d'ailleurs arrêté un convoi, pour alerter l'opinion publique sur les dangers que font courir, d'après eux, ces transports ferroviaire. Ils avaient alors réalisé leurs propres mesures de radioactivité à proximité des trains.
Areva conteste la pertinence de ces mesures et assure respecter toutes les règlementations en vigueur.
Des normes internationales pour limiter le risque lié à la radioactivité. Mais le principal danger associé au site de Malvési reste bien chimique. Car de nombreux produits dangereux sont utilisés pour traiter l'uranium.
L'ASN, l'autorité de sûreté nucléaire, chargée de contrôler la filière, est dans la région, ce mardi. L'objectif est clair, rassurer population et riverains sur la sécurité des installations sensibles comme à Marcoule, dans le Gard et à Malvési, dans l'Aude. Reportage à l'usine Areva de Narbonne.
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