Occitanie : prévention et dépistage, le dispositif des médiateurs anti-covid renforcé dans tous les départements

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Depuis janvier, les médiateurs anti-covid vont au contact de la population dans tous les départements d'Occitanie pour faire de la prévention et du dépistage. Avec le rebond de l'épidémie, leurs effectifs sont augmentés partout. Et des renforts envoyés dans les Pyrénées-Orientales.

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Les médiateurs anti-covid ont commencé à travailler dans le cadre du dispositif "Tester-alerter-protéger" mis en place par l'agence régionale de santé Occitanie (ARS) au début de l'année 2021. En équipes mobiles, ils vont au contact de la population directement sur le terrain. Ils interviennent sur tous les territoires, dans tous les départements d'Occitanie depuis déjà plusieurs mois. Et avec l'arrivée du variant Delta et des premiers vacanciers, leurs interventions se sont multipliées ces derniers jours.

Une équipe par département

"L'idée au tout départ, c'était d'aller dans des endroits éloignés du soin, éloignés des laboratoires, des pharmacies" explique Benoît Ricaut-Larose, directeur-adjoint du premier recours de l'ARS Occitanie. "On voulait rapprocher le soin des personnes isolées."
Dans chaque département, l'ARS a déployé une équipe de 9 personnes (8 formées spécifiquement à la médiation et 1 professionnel de santé pour coordonner leur action). Selon les départements, elle a confié le recrutement aux pompiers, à la Croix Rouge ou à des associations de protection civile. Après une formation, les médiateurs de la lutte anti-covid sont déployés sur le terrain, 6 jours sur 7 avec une astreinte les soirs et les week-end. Une présence presque 24 heures sur 24, dédiée à la prévention, au rappel des gestes barrières et au dépistage du Covid-19. 

L'idée, c'était de les envoyer chaque jour de la semaine pour faire de la prévention et du dépistage sur une place de village, en ville, sur un évènement festif. En cas de cluster, si nous n'avions pas d'équipe soignante à mobiliser rapidement, c'est aussi eux qu'on envoyait.

Benoît Ricaut-Larose, directeur-adjoint du premier recours de l'ARS Occitanie

Un dispositif renforcé pour l'été

Après beaucoup d'interventions dans les premiers mois, le dispositif s'est un petit peu essouflé à partir de la mi-mai. "Les mairies sont devenues un peu réticentes, elles n'appelaient plus le dispositif" explique Benoît Ricaut-Larose. Pourtant, l'ARS avait décidé d'augmenter son dispositif à l'approche de l'été, pour faire face à l'arrivée des vacanciers dans la région.
Malgré une certaine difficulté à recruter, elle a doublé, voire triplé, ses effectifs de médiateurs selon les départements. Et la brutale reprise de l'épidémie lui donne raison : ces derniers sont de nouveau fortement mobilisés.

"L'objectif, c'est tester, tester, tester" explique Benoît Ricaut-Larose. "On continue de tester, de passer les messages de prévention et on aide les personnes pour leur pass sanitaire."

Nous avons décidé de démultiplier les opérations des médiateurs. L'idée, c'est dans mener plusieurs, chaque jour, partout. 

Benoît Ricaut-Larose

Concrètement, ces médiateurs anti-covid seront présents sur tous les festivals de l'été en Occitanie (dont Jazz in Marciac, qui débute samedi dans le Gers), sur le littoral de l'Hérault, sur les marchés nocturnes du Lot, de la Haute-Garonne et de l'Hérault, dans certaines entreprises comme Airbus ce mardi...

On compte beaucoup sur eux. C'est un maillon supplémentaire dans la lutte anti-covid.

Benoît Ricaut-Larose

Un contact direct avec la population au coeur des quartiers

Ce maillon supplémentaire se vérifie dans les quartiers prioritaires, comme l'a constaté une équipe de France 3 Occitanie dans celui de Bagatelle, à Toulouse. Elle a rencontré un jour de marché cinq jeunes formés fin avril et en contrat de 3 mois avec l'ARS.
Au départ, ils ont tenté de convaincre les gens de porter le masque, ce jour-là, ils les incitaient à aller se faire vacciner au centre de vaccination éphémère installé dans le centre culturel.

Depuis plusieurs mois, des médiateurs anti-covid sont déployés dans tous les départements d'Occitanie par l'agence régionale de santé. Gestes barrières, incitation au dépistage, explications sur la vaccination... Ils vont au contact de la population comme ici sur un marché du quartier de Bagatelle, à Toulouse.

Des renforts venus d'autres départements pour les Pyrénées-Orientales

Pour les Pyrénées-Orientales, département le plus touché de France métropolitaine par la reprise de l'épidémie, l'ARS a même fait appel à des renforts. Ils sont arrivés lundi du Grand Est et de Bretagne. "Les vagues d'avant nous ont largement épargnés en Occitanie et nous avons pu envoyer des renforts dans d'autres départements de France. Là, dans ces premiers frémissements de la reprise de l'épidémie, c'est à notre tour de faire appel à la solidarité" indique Benoît Ricaut-Larose.

"L'idée, c'est déjà de permettre à nos médiateurs de souffler un peu mais aussi de multiplier les opérations de dépistage dans le département catalan".

De nouveaux renforts sont attendus de Bretagne dès la semaine prochaine.

Le recrutement se poursuit

L'ARS continue de chercher des volontaires pour ces missions de médiation. Un niveau BEP ou baccalauréat suffit. Pôle emploi est chargé du recutement.

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