7 stations de ski d'Ariège, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Orientales se regroupent avec la carte "Skizam". Ce pass va permettre d'accéder indifféremment à plusieurs stations. Une souplesse qui a pour objectif de faire face à la morosité économique liée à l'épidémie de coronavirus.
A un peu plus de deux mois de l'ouverture de la saison de ski dans les Pyrénées, 7 stations regroupées dans deux sociétés différentes, viennent d'annoncer leur rapprochement sous la forme d'un pass nommé "Skizam".
"Skizam", qu'est ce que c'est ?
Une seule carte, sur laquelle il est possible d'enregistrer autant de skieurs que souhaité, va permettre de skier dans 7 stations de ski différentes des PyrénéesOorientales, d'Ariège et des Hautes-Pyrénées.Plus de queue dans les différentes billeteries, la carte se recharge via internet. Des accès privilégiés aux remontées mécaniques, dans certaines stations un brassard coupe-file sera disponible.
"Skizam", où en profiter ?
7 stations sont aujourd'hui associées mais d'autres pourraient rapidement rejoindre ce regroupement. Les stations concernées sont :- Saint-Lary
- Guzet
- Ax-3-domaines
- Les Monts d'Olmes
- Ascou
- Font-Romeu
- Cambre d'Aze
Le skieur pourra choisir sa station au dernier moment, en fonction de l'enneigement ou de la météo.
Nous sommes fiers de vous annoncer le lancement de Skizam !
— Skizam (@Skizam5) September 30, 2020
Un forfait pour 7 stations de ski dans les Pyrénées !@ax3domaines , @saintlary , Guzet , @Font_Romeu , les Monts d'Olmes , Cambre d'Aze et Ascou n'auront plus de secrets pour vous ! pic.twitter.com/uKx9rKskza
"Skizam", comment ça marche ?
La carte coûte 30 euros. Une fois chargée sur internet, vous avez accès à 300 kilomètres de pistes dans 7 stations différentes. Seules les journées skiées sont débitées en fonction de la station choisie. Une ristourne de 20% s'applique automatiquement sur le prix du forfait et l'assurance est offerte.Un regroupement pour faire face à la crise du coronavirus
Les stations de ski sont bien sûr impactées par la crise sanitaire, même si elles ont enregistré une augmentation de leur fréquentation cet été.Les directeurs de station craignent que les loisirs et le ski en particulier ne soient pas la priorité des Français en ces temps de morosité économique. Ils ont donc voulu rendre leurs sites plus attractifs.
Le nombre de skieurs ne sera pas limité sur les domaines, mais la capacité d'accueil des remontées devrait être réduite, dans les cabines et sur les télésièges, pour respecter les distanciations sociales. Une attention particulière va être portée sur "l'après-ski" : hébergement et restauration.Nous pouvons faire face à la crise, car le ski est une activité de plein air, en pleine nature. Et quand on fait du ski on porte des protections : casque, masque, gants...C'est une activité sportive où les risques de contamination sont quasi nuls.