Aux assises des Pyrénées-Orientales, les photographes sont venus soutenir David Sauveur. Amis et confrères de presse se sont succédé à la barre.
Le procès des agresseurs du photoreporter David Sauveur se poursuit depuis lundi au tribunal de Perpignan. A la barre ce mercredi, des photographes venus défendre le métier et surtout le talent de David Sauveur.Le photographe était présent en fauteuil roulant, plus de cinq ans après l’agression dont il a été victime en août 2011. Ce passage à tabac l’a plongé dans le coma pendant 1 an et laissé de lourdes séquelles.
Jean François Leroy directeur de Visa pour l’image et d’autres professionnels sont venus soutenir la victime, sa famille et témoigner du métier de photographe de presse. Johann Bodin a travaillé pendant plusieurs années avec David Sauveur, l’un au stylo, l’autre derrière l’objectif :
"Il a un regard vif, un regard qui comprend les choses, ce regard juste de photographe et d’homme."
Le reportage de D.BERHAULT et A.SABATIER au tribunal de Perpignan
Aux assises de Perpignan, le monde du photojournalisme est venu rendre hommage aujourd'hui au talent du photoreporter David Sauveur. Plusieurs amis et photographes de presse se sont succédés à la barre.
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©France 3 LR
Le photojournalisme, "c'est une profession passion. C'est raconter une histoire. C'est ce que David faisait avec un grand talent et une honnêteté singulière", a souligné Alain Bizos, cofondateur de l'Agence Vu pour laquelle David Sauveur venait de rentrer d'une mission de Libye avant les faits.
Quant à Jean-François Leroy, a souligné le professionnalisme de David Sauveur qui "préparait ses dossiers" et "le terrain en profondeur". "Il avait une curiosité incroyable. Il témoignait du monde tel qu'il est", a-t-il assuré.
Les réquisitions sont prévues jeudi, le verdict est attendu vendredi.