Pour la deuxième fois depuis la rentrée scolaire, les parents d'élèves de sept écoles du Capcir et du Haut-Conflent ont décidé de ne pas envoyer leurs enfants à l'école le mercredi matin, comme le prévoit la réforme des rythmes scolaires. 300 écoliers sont restés à la maison, ce mercredi.
La réunion de concertation qui s'est tenue le lundi 8 septembre entre parents d'élèves, élus et l'Inspecteur d'académie n'a rien donné de concret. Chacun reste sur ses positions. Le représentant du ministère de l'Education nationale, reconnaît son impuissance pour résoudre le problème et les parents refusent de se soumettre à l'obligation de scolariser leurs enfants le mercredi matin.
Ainsi depuis la rentrée, 300 enfants de primaire et de maternelle de 14 villages, répartis dans 7 écoles du Capcir et du Haut-Conflent, dans les Pyrénées-Orientales, boycottent la classe. Le manque de structures, les difficultés rencontrées pour trouver des intervenants de qualité pour les activités péri-scolaires quelques heures par semaine, les temps de transport importants, surtout l'hiver et le coût de la réforme pour les villages concernés (93.000 euros par an) ont la grogne des élus et des parents d'élèves.
Si la situation ne se règle pas rapidement, les élus envisagent de créer une école privée, qui ne sera pas soumise à la réforme des rythmes scolaires qui ne concerne que les écoles publiques.