A Perpignan, le tribunal des référés a rendu sa décision jeudi 23 mai, à la suite de l'assignation de la CGT en justice par la société Vectalia. Le personnel gréviste devra débloquer les dépôts de bus.
Le tribunal des référés de Perpignan a ordonné le déblocage des dépôts par les conducteurs de bus en grève, selon une source syndicale. La société de transports Vectalia, prestataire des bus Sankéo, avait assigné la CGT en justice pour demander le déblocage des dépôts, invoquant une "entrave à la liberté du travail des salariés non-grévistes".
La procédure visait plus particulièrement Mickaël Tu, le délégué syndical CGT. "Ils s'attaquent à une personne alors qu'on est plus de soixante à être gréviste", avait regretté le délégué syndical.
Une reprise progressive
La grève a commencé mercredi 15 mai et depuis lundi 20 mai, aucun bus ne criculait car le personnel gréviste bloquait complètement le départ des bus Sankéo mais le trafic va pouvoir reprendre, en partie. "Reprise progressive de certaines lignes du réseau Sankéo à partir de 13h", a tweeté Sankéo après la décision du tribunal (consulter les horaires).⚠MOUVEMENT SOCIAL ⚠✅Reprise progressive de certaines lignes du réseaux Sankéo à partir de 13h00.
— infotrafic_SANKEO (@SANKEOtrafic) 23 mai 2019
Pour plus d'informations cliquez ici ➡ https://t.co/7chT5h144M
Le personnel gréviste est en négociations avec la direction jeudi après-midi. Il milite pour de meilleures conditions de travail et plus particulièrement pour une revalorisation salariale. Ils dénoncent également des différences de salaire importantes entre les employés de l'exploitant Sankéo/Vectalia et ceux qui travaillent pour sa filiale, VTI.