Le président de la République est en déplacement dans les Pyrénées-Orientales ce jeudi 28 juillet. Il inaugure la troisième voie d'une portion de l'A9, et par le même temps, réalise une piqure de rappel sur son plan de relance.
Vinci Autoroutes accueille ce 28 juillet le président de la République. L'ouverture de la troisième voie de l'A9 entre Perpignan et le péage du Boulou, le 1er juillet dernier, fait l'objet d'une inauguration ce jour. Un moyen pour François Hollande d'effectuer une piqure de rappel sur son plan de relance.
L'A9, symbole d'activité économique
Le président de la République insiste sur l'importance de l'autoroute pour la région : "l'A9 est un ouvrage majeur pour la grande région, son attractivité, son rayonnement".L'autoroute A9 est stratégique pour notre pays. C'est la troisième autoroute la plus fréquentée de France, après l'A7 et l'A1."
► Le président Vinci Autoroutes se félicite de participer à la relance économique :
.@PierreCoppey Le Plan de relance autoroutier va contribuer à la croissance et à la création de milliers d’emplois dans les Travaux Publics.
— VINCI Autoroutes (@VINCIAutoroutes) July 28, 2016
Mais difficile pour le chef de l'état de s'attarder sur cette portion d'autoroute dans le contexte actuel.
Le président de la République passe rapidement à la sécurité dans le pays
L'actualité étant marquée par les récents attentats, le chef de l'état relie rapidement sa venue à la situation en France. Il s'est notamment exprimé sur l'opération Sentinelle, en rappellant que 130 militaires sont déployés pour la sécurité des habitants et des touristes en Pyrénées-Orientales.
Ici, nous sommes sur une infrastructure qui relie le sud et le nord de l'Europe. C'est finalement la vocation de la France."
Par ailleurs, François Hollande a donné quelques précisions sur une Garde nationale. Le président a tenu, avant son déplacement à Rivesaltes, une conférence à l'Elysée officialisant sa constitution.
Mais pourquoi cette visite ?
L'évènement était prévu de longue date, mais il tombe mal... Le planning aurait pu être plus optimal pour le chef de l'état. Notre journaliste, Stéphane Ratinaud décrypte.Dans tous les cas, elle n'était pas du goût de certains Perpignanais. Une manifestation anti-Hollande se tenait dans le même temps à la préfecture des Pyrénées-Orientales.