Les quatre personnes arrêtées alors qu'elles projetaient une "action terroriste contre des installations militaires françaises" visaient les installations militaires du cap Béar ou le centre d'entraînement commando de Collioure.
Quatre personnes qui projetaient une "action terroriste contre des installations militaires françaises" étaient en garde à vue à la DGSI hier soir, d'après l'annonce du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Un majeur de 23 ans et trois mineurs.
Cet attentat visait d'après différentes sources les sites militaires du cap Béar ou du centre d'entraînement commando de Collioure (CNEC).
Ces individus "âgés de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire réformé de la Marine nationale", ont été arrêtés lundi "à l'aube" "en quatre points différents du territoire", a indiqué Bernard Cazeneuve. Ils "projetaient de commettre une action terroriste contre des installations militaires françaises", a-t-il ajouté, en précisant qu'à ce stade, "aucun lien" ne pouvait être établi "avec les faits qui se sont récemment déroulés dans les Bouches-du-Rhône".
Le Fort Béar cible du projet
Les suspects projetaient de s'attaquer à un militaire sur une installation militaire, le Fort Béar, situé proche de Collioure (Pyrénées-Orientales), selon une source proche du dossier confirmant une information d'iTÉLÉ. Ils avaient envisagé de passer à l'acte en décembre 2015 ou janvier 2016..
Le "principal instigateur" de cet attentat déjoué avait été "signalé" pour "ses velléités de départ en Syrie" dans les zones de jihad et avait "fait l'objet d'un entretien administratif", a expliqué le ministre.
Une enquête préliminaire a été ouverte dès le 23 juin par la section antiterroriste du parquet de Paris "pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme". Avant cela, ce "principal instigateur" avait aussi "été repéré pour son activisme sur les réseaux sociaux et dans le relationnel de jihadistes français aujourd'hui incarcérés".
Les suspects interpellés lundi projetaient de décapiter un militaire gradé et de filmer la scène, selon une source proche du dossier.
Le plus jeune de ces gardés à vue, celui qui est âgé de 16 ans, a été remis en liberté.
A suivre dans le journal de midi pile en direct du cap Béar
Le fort Béar est situé sur le terrain de la commune de Port Vendres