La jeune femme de 26 ans reconnue fragile psychologiquement a avoué à son avocat, après sa garde à vue, qu'elle avait menti. Elle n'a pas été victime d'un viol, le 25 juin dernier, en centre ville de Perpignan, comme elle l'avait affirmé jusque là. Lola a été mise en examen pour outrage.
C'est à la sortie de sa garde à vue, qui aura duré près de 20h, que la jeune femme a avoué son mensonge, à son avocat, Me Etienne Nicolau.
"Elle a fait cet aveu à son avocat après sa sortie de garde à vue", où les enquêteurs l'avaient placée pour l'entendre sur des incohérences dans ses déclarations, a dit de son côté le procureur de la République, Achille Kiriakides.
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Explications F3 LR : C.Llambrich
Des "incohérences" dans le témoignage de la jeune femme notées par les enquêteurs
Les enquêteurs du commissariat de Perpignan souhaitaient interroger la victime présumée sur "des incohérences dans ses déclarations", a-t-on expliqué de source policière. Elle a été placée en garde à vue à Perpignan de mercredi après-midi à jeudi midi pour être entendue une nouvelle fois sur son agression supposée.
La dénonciation mensongère d'un crime est un délit
Lola s'expose à des poursuites pour dénonciation mensongère d'un crime ayant "exposé les autorités judiciaires à d'inutiles recherches", un délit passible de six mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende.
Mais jugée fragile mentalement et reconnue en défaut de discernement au moment de la dénonciation du viol dont elle affirmait être la victime, le procureur ne va retenir contre elle, que l'outrage à des représentants de l'autorité publique.
Elle est donc seulement mise en examen, ce soir, pour outrage avec obligations de soins.
Elle comparaîtra le 5 août prochain devant le tribunal correctionnelle.