Disparues de la gare de Perpignan : un suspect en garde à vue

L'information révélée par nos confrères de midi libre vient d'être confirmée de source policière. Un homme suspecté du meurtre de l'une des trois jeunes femmes disparues dans les années 90 est entendu par le SRPJ à Perpignan.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'affaire des disparues de la gare avait traumatisé la population de Perpignan.
Plus de 15 ans après les faits un homme est en garde à vue à Perpignan.
L'information de nos confrères de midi libre nous a été confirmée de source policière.

L'homme est suspecté du meurtre de l'une des trois jeunes femmes tuées entre 1995 et 1998 dans le secteur de la gare de Perpignan.
Des traces de son ADN auraient été retrouvées sur la scène du crime et concernerait Mokhtaria Chaïb une jeune femme de 19 ans retrouvée morte le corps atrocement mutilé en décembre 1997.

Cette garde à vue est menée par le SRPJ de Montpellier dans les locaux de la police de Perpignan.
L' homme âgé de 54 ans a été interpellé ce mardi à son domicile de Perpignan à la mi-journée et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la disparition de trois femmes près de la gare de Perpignan entre 1995 et 1998.
De source proche de l'enquête, on indique que l'homme a été identifié grâce à des comparaisons ADN.
Le suspect était déjà figé pour agressions sexuelles.

Les prélévements effectués sur les corps mutilés de Mokhtaria Chaïb et de Marie-Hélène Gonzalès, assassinées en décembre 1997 et juin 1998 ont été analysés à plusieurs reprises, mais ce n'est qu'en 2013 qu'un nouveau laboratoire a isolé deux ADN masculins.
La confrontation récente de ces prélèvements avec le fichier national des empreintes génétiques vient de déboucher sur cette arrestation.
Plusieurs suspects avaient été mis en cause au début de l'enquête dont l'un incarcéré, avant d'être disculpé.

Retour sur cette affaire avec le reportage de Céline Llambrich réalisé en mai 2014


Une affaire vieille de près de 20 ans

Voilà des années que les policiers et les proches cherchent à élucider une série de disparitions et de crimes qui ont plongé Perpignan dans la psychose d'un tueur en série.

Les proches des jeunes femmes disparues fondaient beaucoup de leurs derniers espoirs sur de nouveaux tests ordonnés en 2012 par la juge à partir de prélèvements qui avaient été effectués sur deux scènes de crime et que les progrès de la science permettraient peut-être de mieux exploiter à présent.

Ces nouvelles expertises ont permis d'isoler deux ADN masculins. La juge les a fait comparer à ceux des six principaux suspects entendus par les enquêteurs. Mais les résultats récemment communiqués ne révèlent aucune correspondance, a-t-on appris de source proche des investigations.
Le mystère reste donc entier pour trois des quatre jeunes femmes qui ont disparu dans le secteur de la gare de Perpignan entre septembre 1995 et février 2001.

Toutes avaient en commun d'être jolies, brunes et de type méditerranéen. Trois ont été retrouvées mortes: Mokhtaria Chaïb en 1997, Marie-Hélène Gonzales en 1998, Fatima Idrahou en 2001. Mokhtaria et Marie-Hélène ont été affreusement mutilées.
Tatiana Andujar, la première à avoir disparu en 1995, n'est jamais réapparue et on ignore totalement ce qui lui est arrivé.

La mort de Fatima Idrahou est la seule à avoir connu un épilogue judiciaire avec la condamnation en 2004 de Marc Delpech à 30 ans de réclusion criminelle. Il l'aurait tuée parce qu'elle était sa maîtresse et menaçait de révéler leur liaison à sa femme.
Mais les trois autres dossiers restent sans réponse.

Marc Delpech fait partie des suspects avec lesquels la juge a ordonné de nouvelles comparaisons génétiques. Deux autres suspects sont morts.
La nouvelle déconvenue essuyée par les proches des disparues ne signifie pas que les suspects sont hors de cause, ni que tout espoir est perdu, a dit à l'Indépendant l'avocat des familles, Me Etienne Nicolau. Il compte "sur un coup de pouce du destin ou sur une erreur du criminel" pour qu'un jour un ADN mis en évidence dans une autre affaire corresponde à ceux de Perpignan.

Revoir l'émission "Faites entrer l'accusé" diffusée en 2007 sur l'affaire des disparues de la gare de Perpignan


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information