Le parquet de Perpignan confirme que la femme de 40 ans retrouvée morte à Ille-sur-Têt samedi est bien décédée des effets d'une strangulation, comme l'avait expliqué les pompiers à France 3 Occitanie dès dimanche. L'homme, soupçonné de l'avoir tuée, est mort par immolation.
L'autopsie a confirmé les premières constatations faites par les pompiers. Des informations que France 3 Occitanie vous avait communiquées dès dimanche. La femme de 40 ans retrouvée morte samedi à son domicile d'Ille-sur-Têt dans les Pyrénées-Orientales a été étranglée. L'homme, vraisemblablement son compagnon âgé de 60 ans, est lui mort des conséquences d'une immolation, confirme le parquet de Perpignan ce mercredi 2 novembre.
Enquête pour meurtre sur conjoint suivi du suicide du mari
L'examen des corps, au moment de leur découverte, ne permettait pas, selon le parquet de Perpignan, de déterminer formellement les causes de leur mort. Les pompiers présents sur les lieux avaient relevé des marque de strangulation sur le corps de la femme. L'autopsie confirme qu'elle est morte par asphyxie, conséquence d'une strangulation. Une enquête a été ouverte pour meurtre sur conjoint suivi du suicide du mari. Elle a été confiée à la brigade de recherches de Prades.
La dépouille de la femme avait été découverte à l'intérieur de sa maison à Ille-sur-Têt. Le corps de l'homme avait été retrouvé "en partie carbonisé" devant le domicile du couple qui venait de se séparer, selon le procureur. Le parquet précise que l'identité de ce dernier doit être confirmée par test ADN.
Violences conjugales dénoncées durant l'été
Le couple avait une fille de quatre ans, non-présente au moment des faits. Elle a depuis été confiée à l'aide sociale à l'enfance, afin de déclencher une cellule d'accompagnement. "Ils venaient de l'inscrire à l'école maternelle", détaille William Burghoffer, le maire de la ville, contacté par France 3 Occitanie. En coordination avec la directrice de l'établissement concerné, l'élu va s'assurer de tout mettre en place (soutien psychologique, etc.) pour faire face aux besoins des enfants lors de la rentrée le 7 novembre.
Il les décrit comme des administrés discrets, qu'il connaissait peu. "Au-delà du meurtre, ce qui me touche tout particulièrement, c'est la petite qui se retrouve sans parents", déplore l'édile. Selon ses informations, le couple était séparé depuis peu. Un renseignement confirmé par le procureur de la République.