En ce lundi 14 mai, les syndicats appellent à un jour "sans trains et sans cheminots". Résultat seulement un TGV ou un TER sur trois et un Intercités sur cinq circulent. Les cheminots ont manifesté devant la Préfecture de Perpignan et à Montpellier devant la gare.
C'est un lundi noir pour tous les usagers de la SNCF. L'intersyndicale des cheminots appelle à une mobilisation massive partout en France.
Et dès le matin, le message a été entendu. Dans les Pyréenées-Orientales, les cheminots ont manifesté devant la Préfecture de Perpignan, où une voie ferrée a été reconstituée en signe de protestation.
"On lâchera rien", affirme Julien Bertélémy, secrétaire CGT de Villefranche-de-Conflent.
Ce sursaut de mobilisation intervient en ce 18e jour de grève et alors qu'un vote pour ou contre la réforme ferroviaire est prévu cette semaine.
Un rassemblement s'est tenu à Montpellier devant la gare. Une centaine de syndicalistes ont rencontré la direction, forts d'un taux de 50% de grévistes et remontés par la révélation, dans la presse, d'une possible privatisation à terme de la SNCF. L'échange n'a finalement rien donné.
À Nîmes aussi, le mouvement a été suivi. 70 cheminots ont bloqué les voies afin d'empêcher le peu de trains actifs de circuler.
Grève SNCF, mais par chance le train de 7h06 Lyon Part Dieu - Montpellier circule. C’était sans compter les cheminots de Nîmes qui nous bloquent au cas où vous l’auriez oublié les gars, il y a des gens qui EUX veulent travailler #SNCF #grevesSncf
— Amélie (@lepetitblogdame) 14 mai 2018