"Dehors" peut-on lire sur l'un des murs d'enceinte de la mosquée de Perpignan. Des restes de sanglier ont été jetés dans la cour du lieu de culte musulman. La police enquête pour déterminer qui sont les auteurs de cette profanation.
Le mur d'enceinte de la mosquée de Perpignan a été couvert d'inscriptions cette nuit, comme l'a constaté notre équipe de reportage. On peut y lire le mot "dehors". Des croix gammées et des croix occident recouvrent également le mur. Des tags que la municipalité a décidé d'effacer dès ce matin.
La police a démarré une enquête dans le quartier du Vernet où est installée la mosquée de la Fraternité.
Une tête et des pattes de sanglier ont été retrouvées sur place par la police.
Selon les enquêteurs c'est la première fois que la mosquée de Perpignan est taggée.
"On a affaire à des idiots", s'est exclamé le directeur départemental de la police Yannick Janas par téléphone avec l'AFP, en précisant qu'"une enquête a été ouverte". C'est en allant ouvrir à 9h30 la grande mosquée que le gardien a découvert sur les murs des tags avec "Dehors", "une croix gammée" et d'autres inscriptions que les services de nettoyage se sont empressés de nettoyer, a indiqué M. Janas.
Dans l'enceinte de la mosquée, les quatre pattes et la tête d'un sanglier avaient été balancés de l'extérieur, a-t-il ajouté.
La communauté musulmane de Perpignan est bien intégrée et sans problème, a souligné M. Janas en se félicitant d'"excellents rapports" avec elle.
La réaction de Salim Bencheik président collectif mosquée Fraternité à Perpignan
La préfète Josiane Chevalier devrait se rendre vers 14h00 à la mosquée.