Il est entré à Damas avec les hommes de Bachar El Assad.« Le fait que je sois russe a été un atout pour me faire accepter par le régime, quel que soit le journal pour lequel je travaille» Sergey Ponomarev s'explique devant les festivaliers de Visa pour l’image à Perpignan.
Est-ce que parce que l'on travaille à Damas dans le camp des hommes d'Assad que l'on devient porte-parole de la propagande de Bachar ? La question a été posée à plusieurs reprises à Sergey Pomarev, photographe russe venu présenter "la Syrie de Bachar ". Le reporter de guerre se défend d'être sous influence. Certes il était présent dans un camp mais il espère avoir proposé un travail indépendant. Qui peut aujourd'hui passer d'un camp à l'autre dans une zone de conflit ?
Reportage Marc Tamon/ Frédéric Savineau