Le procès des trois jeunes qui avaient terrorisé les voyageurs du TER Béziers Perpignan en proférant des menaces de mort en arabe, a été renvoyé au 9 décembre. L'un d'eux a agressé un gardien de prison de Perpignan. Tous avaient déjà été condamnés pour vols.
Les trois jeunes qui s'étaient emparés du micro du contrôleur du TER Béziers Perpignan pour proférer des menaces de mort en arabe le 18 novembre dernier, comparaissaient devant le tribunal de Perpignan cet après-midi.
Leur procès a été renvoyé au 9 décembre prochain à 9 h 00. Ils seront maintenus en détention provisoire d'ici-là.
Déjà condamnés
Les trois agresseurs sont âgés entre 19 et 23 ans, sont de nationalité française et ont tous été condamnés à plusieurs reprises.Le plus âgé a fait l'objet de 9 condamnations pour vol. Samedi, il a agressé un gardien de la prison de Perpignan, qui voulait le changer de cellule, en le blessant à l'épaule.
L'un d'eux originaire de Béziers possède un commerce au Maroc et a tenu des propos en faveur des attentats de Paris sur les réseaux sociaux. Les enquêteurs ont retrouvé des photos d'armes sur son téléphone portable ainsi que des sourates du Coran.
renvoi de l'audience au 9 décembre
Reportage E. Terpereau/ X. Armengaud
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©france 3 LR
Le rappel des faits
Le 18 novembre dernier vers 22 h 00, les trois garçons accompagnés de deux filles sont montés dans le TER à Béziers vers 22 h 00.Ils ont utilisé le micro du contrôleur du TER pour diffuser, par les haut-parleurs du train, des prières et des chants en arabe, puis ils ont menacé la vingtaine de passagers de mort et du vol de leur téléphone portable.
Le contrôleur du train, qui reliait Avignon à Perpignan, a réussi à regrouper tous les passagers dans un seul wagon, les séparant des jeunes. Il a également donné l'alerte.
À la gare de Salses-le-Château (Pyrénées-Orientales), où le train s'est arrêté d'urgence, les jeunes sont parvenus à prendre la fuite. Les deux jeunes filles qui les accompagnaient sont restées elles sur place et ont été mises hors de cause par les gendarmes.
Un important dispositif de recherches a été mis en place par la gendarmerie de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) et les trois hommes ont été rapidement retrouvés. Ils ont été appréhendés sans incident.
Le train a pu repartir.