Louis Aliot, vice-président du Front national et député des Pyrénées-Orientales, s'est dit prêt ce lundi, à "bâtir des majorités communes pour les municipales" avec Les Républicains, au lendemain de l'appel du pied lancé par Marine Le Pen à Laurent Wauquiez.
La présidente du FN Marine Le Pen a suggéré dimanche, au probable prochain président des Républicains, de "sortir de l'ambiguïté" et de lui "proposer une alliance politique".
C'est à Laurent Wauquiez "de se prononcer", a déclaré Louis Aliot lundi sur BFMTV et RMC.
"Nous on lui dit : il y a des choses qui convergent"
"Au niveau de la démocratie locale des mairies, moi je dis que ses électeurs, nos électeurs, ont envie de bâtir des majorités communes pour les municipales", a renchéri le député des Pyrénées-Orientales. "Ca correspond à la réalité de ce que je vois sur le terrain".
"On peut parler effectivement des municipales en 2020, on peut se positionner sur des contrats de gestion locaux", a-t-il estimé, posant toutefois la question de "la sincérité" de la politique à droite.
"Dans les effets d'annonce, on peut s'y retrouver. Dans la manière dont il (Laurent Wauquiez) a gouverné et dont quelques fois il réagit dans sa propre région, on peut en douter. C'est un problème de sincérité", a-t-il développé. "Mais à un moment donné, il ne peut pas jeter l'anathème sur 30% du corps électoral, ce que nous représentons".
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"On nous disait le point d'achoppement avec nous c'était l'Europe. Aujourd'hui, Laurent Wauquiez vient sur notre terrain (...) il a un discours qui pourrait apparaître comme pseudo-souverainiste", a encore affirmé M. Aliot.
Marine Le Pen a déclaré dimanche, lors du Grand Jury de RTL - Le Figaro - LCI : "quand j'entends le discours de M. Wauquiez aujourd'hui je me dis après tout s'il est sincère, compte tenu des propos qu'il tient, il devrait aller jusqu'à proposer une alliance politique".
