Le parti "Oui au pays catalan" avait appelé à un rassemblement "pour la démocratie" qui a réuni lundi soir quelque 450 personnes selon la police, 500 selon les organisateurs, devant le consulat d'Espagne à Perpignan, afin de "réprouver la répression antidémocratique de l'Etat espagnol".
"No tinc por" (je n'ai pas peur) ou "Les carres seran sempre nostre" (les rues seront toujours à nous), ont scandé des manifestants avant des prises de parole de représentants de la CGT, du Parti communiste des Pyrénées-Orientales, du parti catalan Assemblea nacional catalana (ANC) et de "Oui au Pays Catalan".
Je n'ai pas peur
Ce parti n'a pas de visée indépendantiste, contrairement à ses homologues espagnols, mais il revendique un statut spécial pour la Catalogne, proche de ce qui existe pour les territoires français d'Outre-mer.
Le parti "Oui au pays catalan" avait appelé à un rassemblement "pour la démocratie" qui a réuni lundi soir quelque 450 personnes selon la police, 500 selon les organisateurs, devant le consulat d'Espagne à Perpignan, afin de "réprouver la répression antidémocratique de l'Etat espagnol".
L'intelligence des uns et des autres doit vite retrouver le chemin de la sérénité et de la paix
De son côté, le maire LR de Perpignan Jean-Marc Pujol a estimé sur son blog que les violences policières étaient "insupportables, injustifiables et inqualifiables". "Ce qui s'est passé hier (dimanche) en Catalogne ne grandit aux yeux du monde entier ni l'Espagne ni l'Europe", a écrit le maire.
"Peu importe de savoir qui a gagné qui a perdu, l'intelligence des uns et des autres doit vite retrouver le chemin de la sérénité et de la paix avant qu'il ne soit trop tard, avant que toute réconciliation nationale soit impossible, avant que la situation devienne irréversible", selon lui.