En colère, des arboriculteurs ont déversées deux tonnes de pêches devant le consulat espagnol mardi 11 juillet. L'Espagne demande à la France d'identifier les responsables.
Visiblement, l’Espagne n’a pas apprécié l’action des arboriculteurs devant son consulat à Perpignan mardi 11 juillet.
Tôt dans la matinée, deux tonnes de pêches ont été déversées devant l’édifice, rue Franklin, pour protester contre la concurrence espagnole. Les fruits venus d’Espagne, vendus moins chers à l’exportation, viennent casser le marché, accusent les exploitants.
La réponse du pays voisin ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué publié ce mercredi 12, le gouvernement espagnol qualifie d’ "acte inacceptable de pression" cette action. C’est aussi, selon lui, "une menace au libre exercice des fonctions consulaires".
Identifier les responsables
L'Espagne souhaite "que les autorités françaises identifient rapidement les responsables de cet acte" et prennent "toutes les mesures nécessaires" pour mettre fin à "ce genre de protestations totalement inacceptables".Ce type d’actions arrive souvent dans le sud de la France, notamment de la part de viticulteurs qui vident les citernes de camions transportant du vin, suscitant des protestations de l'Espagne.
Le 25 juillet, les administrations et les professionnels de la viticulture des deux pays se réuniront pour tenter de résoudre les différends qui les opposent, a annoncé la semaine dernière le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Travert.