Une nappe de gazole souille l'eau de l'anse de Paulilles, entre Port-Vendres et Banyuls-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales. Cette pollution s'échappe d'une vedette qui a sombré à 300 mètres du rivage dimanche soir. Conséquence, la préfecture maritime a décidé d'interdire la baignade, la navigation, la pêche, le mouillage et la plongée dans toute la zone jusqu'à vendredi 23h.
Les baigneurs ont été évacués de l'anse de Paulilles ce mercredi matin. Une mesure de sécurité après que des hydrocarbures se sont échappés d'un bateau qui a coulé dimanche soir par 16 mètres de fond.
Si la baignade est interdite jusqu'à vendredi soir 23h, à cette heure, la plage reste accessible.
La préfecture maritime de la Méditerranée a émis un arrêté interdisant également la navigation, le mouillage, la plongée sous-marine et la pêche y compris depuis le rivage, dans l’anse de Paulilles, entre le Cap Béar et le cap Ouellestrell, dans le cadre de cette pollution maritime.
La nappe de carburant a pollué l'eau sur une grande surface entre la plage et la bande des 300 mètres.
Les bateaux de plaisance qui mouillaient dans la baie ont été invités par les Affaires maritimes à rejoindre Cerbère et Le Barcarès.
Une vedette en perdition qui a sombré dimanche
L'épave à l'origine de la pollution a coulé dimanche soir, à 300 mètres du rivage, elle repose par 16 mètres de fond.
Il s'agit en fait d'une vedette de 16 mètres, partie de Sète, qui était en perdition à 40 kilomètres des côtes au large de Port-Vendres et du Cap Béar, dimanche. Pris dans la tempête, avec des creux de plus de 3 mètres, le capitaine a lancé un SOS.
La SNSM de Port-Vendres parti à son secours voyant le bateau en grande difficulté, dans la nuit, a décidé de remorquer l'embarcation vers le rivage. Mais une fois arrivé à l'abri dans l'anse de Paulilles, le navire a sombré.
Ce mercredi, c'est la réserve de carburant qui a probablement cédé sous la pression.
Seuls les bâtiments et embarcations de l’Etat chargés de la police du plan d’eau, les navires et engins participant à l’opération de renflouement et ceux chargés du secours en mer sont autorisés à pénétrer dans la zone.
Des opérations de dépollution devraient être décidées, tout comme la pose de barrages flottants.