Colomiers a pris la tête de la Pro D2 de rugby en renversant Perpignan 26 à 22, cet après-midi. L'USAP qui surfait depuis quatre journées sur son redressement spectaculaire, est tombé à domicile, ce dimanche en clôture de la 10e journée.
«Grosse déception, défaite amère, scénario noir», les mots des supporters sont forts pour décrire le match qui opposait l’USAP à Colomiers. Une rencontre et une défaite 22 à 26 cet après-midi au Stade Aimé Giral de Perpignan.
Après une très belle première mi-temps, durant laquelle les Catalans menaient largement 22 à 6 avec un jeu fluide et offensif, il en fut tout autrement de la seconde mi-temps. L'USAP s'est écroulé, absent et insignifiant.
Selon l’entraîneur des Catalans, Patrick Arlettaz, cette défaite signe un ralentissement dans la progression de son équipe en Pro D2 mais il veut rester optimiste et surtout il va "continuer à batailler".
Même abattement du côté des joueurs, comme Romain Millo Chluski, 2ème ligne de l'USAP qui n'en revient pas de cette défaite.
Romain Millo Chluski - 2ème ligne de l'USAP
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©F3 LR
Alors que Bernard Goutta, l’entraîneur de Colomiers, et habitué du stade Aimé Giral, qualifie cette victoire de véritable «hold-up», dans un large sourire.
Aimé-Giral a assisté médusé à l'écroulement de son équipe
L'USAP qui menait à la mi-temps 22-6 et a encaissé un 20-0 en seconde période, croyait pourtant avoir tué la rencontre après avoir inscrit trois essais en première période par Lemalu (19e), Strokosch (24e) et Piukala (36e).
Le grand artisan de la victoire de Colomiers, invité surprise des demi-finales la saison dernière, aura été l'arrière Thomas Ramos. Auteur de 21 des 26 points de Colomiers, le joueur prêté par le Stade Toulousain a inscrit notamment l'essai et la transformation de la gagne (75e) avant de sceller la victoire sur une dernière pénalité (79e).
L'Usap, 10e alors qu'elle aurait eu la possibilité d'intégrer le wagon de tête, voit elle l'électrochoc entraîné par l'éviction fin septembre des entraîneurs Philippe Benetton (avants) et François Gelez (arrières) prendre fin.
Depuis l'arrivée de leurs remplaçants, Perry Freshwater et Patrick Arlettaz, pour épauler le directeur sportif Christian Lanta, Perpignan n'avait pas encore perdu (3 victoires, 1 nul) après avoir accusé quatre défaites sur les cinq premières journées.