Le 29 janvier, les agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont constaté la présence d’un loup, réfugié au cœur d’un hameau. En état de souffrance, l’animal a été euthanasié avant d’être autopsié pour déterminer les causes précises de sa mort.

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Le préfet des Pyrénées-Orientales l’a annoncé via un communiqué de presse. Le 29 janvier, les agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont été informés de la présence d’un loup apparemment souffrant à proximité des habitations du hameau de Villeneuve-des-Escaldes sur la commune d’Angoustrine.


Un animal en état de détresse


L’animal, en état de détresse, a été immobilisé par une habitante du village d'Angoustrine, Lindsay Nègre.

Passionnée par la photographie animalière, elle a eu l'occasion de croiser ce loup à plusieurs reprises et de capturer ces instants grâce à son appareil photo. D'abord le 12 janvier. Ensuite le 19 janvier où elle constate que l'animal titube et semble diminué.

Puis le 29 janvier, date fatidique pour l'animal. Aux alentours de 16 heures, Lindsay Nègre se retrouve face au loup, qu'elle trouve encore plus diminué. Il se dirige alors vers la route et pour éviter tout accident, Lindsay décide de le récupérer. Grâce à son calme et son sang-froid, elle passe une corde autour de l'animal, qui se laisse faire et le conduit dans le garage d'un ami, à l'abri du froid.

Elle appelle alors les services de l'ONCFS, qui arrivent immédiatement, accompagnés d'un vétérinaire du SDIS.

La bête, qui présente toutes les caractéristiques du loup, était « cachectique, parasitée et ne répondait plus aux divers stimuli ». Le vétérinaire a donc pris la décision de l’euthanasier.


Des analyses génétiques prévues


Selon la préfecture, des prélèvements seront réalisés afin de procéder à des analyses génétiques visant à identifier l’origine de l’animal et définir son statut d’hybridation. Ces analyses sont systématiques.


Une autopsie complète sera réalisée


La dépouille de l’animal a été acheminée vers le laboratoire départemental d’analyse en vue de réaliser une autopsie. Objectif : déterminer les causes de sa mort.

Ces analyses permettront alors, selon la préfecture des Pyrénées-Orientales, de « décider si des suites judiciaires doivent être envisagées, et si l’animal doit être ou non décompté du plafond de prélèvements autorisés dans le cadre du Plan National d’Actions sur le Loup et les Activités d’élevage. »


 
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