Satisfecit pour le collectif "Oui au train de nuit". Ce mardi 8 décembre la France, l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche ont annoncé la création de nouvelles lignes intra-européennes. Une renaissance des trains couchettes qui va permettre à la France de retrouver des lignes supprimées en 2016.
"C'est pour nous une belle victoire" s'exclame Claire Serrurier. Cette Perpignanaise est une militante convaincue par le train de nuit "pratique et surtout écologique pour les longues distances. Bon pour le climat car pas besoin de prendre l'avion. On s'endort au départ et on se réveille à destination".
Le maintien du Port-Bou / Paris
Avec le collectif "oui au train de nuit" elle se mobilise en 2016 contre la suppression du Port-Bou/Paris. Après de nombreuses manifestations et une pétition forte de 200 000 signatures, le train-couchette est maintenu mais seulement les week-end et jours fériés et pendant les vacances scolaires.
Cette coopération entre quatre pays est un bon début mais l'Union Européenne doit s'engager pour étendre le réseau jusqu'à Madrid, Lisbonne et vers l'Europe du Nord et de l'Est.
Le collectif espèrent retrouver les anciennes lignes abandonnées comme par exemple le Port-Bou /Stasbourg ou le Port-Bou/Vintimille. Il voit d'un bon oeil l'étude sur le développement des trains de nuit que le gouvernement va bientôt publier.
Pour une relance réussie, nous proposons un investissement de 1,5 Milliard d'euros pour acheter 600 voitures couchettes neuves avec un minimum de confort, wifi et prise USB. Et bien sûr, il faut constituer un véritable réseau avec des liaisons transversales entre les régions et des lignes internationales pas uniquement centrées sur Paris
Et revenant sur le Port-Bou/Paris, Claire Serrurier espère que "la liaison nocturne soit à nouveau quotidienne et que l'Etat prenne entièrement en charge son coût d'exploitation. Actuellement la Région Occitanie finance la ligne à hauteur de 1,4 m€ par an."
Les trains de nuit seront-ils l'un des enjeux majeurs des prochaines élections régionnales ?