Menacé il y a quelques années, le thon rouge peuple à nouveau les fonds marins de la Méditerranée. Au Barcarès, les pêcheurs y voient l’occasion de redemander une augmentation de leurs quotas
9 heures. Depuis le port du Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales, Stéphane Roses prend la mer. Comme son père et son grand-père avant lui, Stéphane Roses est pêcheur. Son travail ce matin : remonter les lignes posées pendant la nuit. Stéphane pratique la pêche au palangre : des centaines d’hameçons disposés sur dix kilomètres, espacés par des bouées.
Quand on voit une bouée qui va au fond, explique Stéphane, ça veut dire qu’il y a un thon.
Justement, ça mord. Et la prise est belle : au bout de la ligne, un thon de 53 kilos.
Le pêcheur laisse exploser sa joie : "Une jolie bête comme ça, c’est rare dans prendre ! C’est le plus beau métier du monde."
Le thon rouge peuple à nouveau les fonds méditerranéens. Les pêcheurs comptent sur une augmentation des quotas.
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©France 3 Occitanie
600 kilos par an
La réglementation stricte mise en place ces 15 dernières années a permis au thon rouge de faire son retour en Méditerranée. Un repeuplement bienvenu pour les pêcheurs, qui espère pouvoir renégocier les quotas auxquels ils sont soumis : 600 kilos par an pour Stéphane actuellement.
Celui-ci voudrait plus, bien plus : "Une tonne et demi par bateau ce serait bien !"