Sécheresse et hiver doux, un cocktail qui pénalise le mimosa et retarde sa floraison dans les Pyrénées-Orientales. Une pénurie générale également constatée dans le Var et les Alpes-Maritimes.

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A cette période habituellement, les camions de la coopérative de Céret débordent de petites boules d'or parfumées mais là ce n'est franchement pas le cas. "Il n'y a pas grand chose. Pas beaucoup de commandes, donc ça reste vide", regrette Fabrice Degraeve, salarié de la coopérative de Céret.

Pas d'eau : pas de mimosa

Les commandes sont là, nombreuses même, mais il manque le principal : le mimosa. La faute au manque d'eau : "Cette année, nous avons très peu de production car l'été a été très sec. La sécheresse fait souffrir l'arbre qui a besoin d'humidité pour fleurir. On a dix jours de retard sur la floraison et même en ce moment, ca fleurit très lentement, nous avons des apports irréguliers."

On récolte environ la moitié de ce que l'on devrait rentrer tous les jours.

Etienne Arnaudiès

Responsable de la coopérative de Céret

Manque à gagner

Et malgré des températures hivernales clémentes, le mimosa peine encore à fleurir. Un manque à gagner pour la dizaine de producteurs de la coopérative. "Là, j'ai cueilli 26 kilos au lieu de 50 habituellement. Ce n'est pas rentable de cueillir si peu. J'arrête jusqu'à la semaine prochaine", ajoute David Cazes, Producteur à Reynès.

Deux fois moins de manutentionnaires

Pas de chômage technique pour les manutentionnaires, mais un nombre de saisonniers réduit de moitié également. Cette année, ils sont sept au lieu de quinze en temps normal. "On sera un peu plus s'il pleut", sourit Gislaine de Morgny, salariée de la coopérative de Céret Une pluie arrivée à point nommé et qui permettra peut-être de sauver la saison. Mais les volumes ne devraient pas dépasser les 7-8 tonnes bien loin des 20 tonnes de l'an dernier.

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