Critiqué par la chambre régionale des comptes pour sa gestion opaque du Théâtre de l'Archipel, le maire de Perpignan réfute ces accusations. Pour lui, sa gestion de la salle est saine.
Dettes masquées, gestion opaque, loyer trop cher, le rapport de la cour des comptes est sans appel. La salle de théâtre l'Archipel est selon le rapport très mal gérée par la Mairie. Le maire de Perpignan Jean-Marc Pujol dément fermement ces accusations. Selon lui, les chiffres de la cour (notamment le prix annuel du loyer de 3,5 millions d'euros) sont faux. Sa gestion, affirme-t-il, est transparente.
Il estime que le rapport avance une position idéologique à l'encontre du principe du partenariat public-privé. Un partenariat choisi par la ville pour bâtir le théâtre.
Le coût trop élevé de l'Archipel est dénoncé depuis l'inauguration de la salle en 2011 par Jacqueline Amiel-Donat, l'ancienne conseillère municipale d'opposition: "le partenariat public-privé coûte excessivement cher à la ville de Perpignan".
Le reportage d'Aude Cheron , Philippe Georget et Frédéric Savineau