Un homme menotté correspondant au descriptif connu du beau-père de Fiona, la fillette disparue à Clermont-Ferrand, a quitté, mercredi, en fin d'après-midi, les locaux de la police judiciaire de Perpignan à bord d'une voiture de police, immatriculée dans le Puy-de-Dôme.

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Cet homme émacié, encadré de deux policiers sur le siège arrière du véhicule, a brandi ses menottes en direction des journalistes comme pour les prendre à témoins, avant que la voiture immatriculée dans le Puy-de-Dôme ne s'éloigne.

On ignore la destination prise par le véhicule. Mais si Berkane Maklouf, le beau-père de Fiona, devait être mis en cause et présenté au juge d'instruction, son transfèrement vers le Puy-de-Dôme et Clermont-Ferrand, d'où est dirigée l'enquête, est l'hypothèse la plus probable.

Rebondissement : la mère de Fiona "n'était pas dans le parc" où la fillette est censée avoir disparu

La mère de Fiona "n'était pas dans le parc" où la fillette de 5 ans est censée avoir disparu le 12 mai, a-t-on appris, mercredi, de source proche de l'enquête, contredisant la version donnée par cette femme de 25 ans en garde à vue depuis mardi.

Cécile Bourgeon a été interpellée mardi à Perpignan avec son compagnon, Berkane Maklouf.
Trois autres personnes, des proches du couple, sont en garde à vue à Clermont-Ferrand.


Berkane Maklouf a été interpellé avec sa compagne Cécile Bourgeon, la mère de Fiona, mardi soir à Perpignan, où le couple s'était installé auprès de la famille de Cécile. Ils ont été placés en garde à vue, ainsi que trois autres personnes également interpellées par les enquêteurs.

Depuis mardi soir, Cécile Bourgeon a été longuement interrogée par les policiers et semblait toujours se trouver dans les locaux de la police judiciaire de Perpignan mercredi en fin d'après-midi. Mais des signes d'agitation laissaient envisager un autre transfèrement. Les avocats de Cécile Bourgeon ont ainsi été rappelés à la hâte à la police judiciaire.

Le père de Fiona témoigne

Nicolas Chafoulais garde l'espoir de revoir sa fille, Fiona, vivante. C'est ce qu'il a confié à la presse au lendemain du placement en garde à vue de son ex-compagne, Cécile Bourgeon, et de son compagnon. Après la disparition de sa fille au parc de Montjuzet à Clermont-Ferrand, il s'était constitué partie civile. Aujourd'hui, il se dit "étonné" par ces multiples rebondissements. Il reconnait également qu'il n'a plus vu ses filles depuis le 9 septembre 2012 et que les tentatives pour rentrer en contact avec Eva et sa soeur Fiona se sont soldées par des "menaces" et des "insultes" de la part du couple formé par Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf.

-Quelle est votre réaction par rapport aux derniers événements de l'enquête ?
Je suis étonné de ce qui vient d'arriver. Les gardes à vue de mon ex-compagne et de son compagnon sont étonnantes. C'est étonnant qu'ils le soient quatre mois après l'affaire. Il faut voir ce que ça donnera.
                                              
-En quoi êtes-vous surpris ?
Qu'elle soit soupçonnée et en garde à vue, c'est bizarre. Et ça m'étonne, c'est tout.

-Quel est votre sentiment ?
Je n'en sais rien. Il faut voir ce qui se passera.

-Est-ce que ça vous a effleuré l'esprit ?
Non, pas du tout. Pas venant de mon ex-compagne.

-Quels ont été vos rapports depuis la disparition de votre fille ?
Quand j'ai essayé de les joindre, je me suis fait envoyer ch…, et depuis c'est silence radio. Je n'ai eu aucun rapport avec eux, aucune discussion n'a été possible.

-Vous ne trouviez pas cela suspect ?
Non, ça restait dans la continuité de la dernière année durant laquelle je n'ai pas vu mes filles et qu'il était impossible de discuter avec eux.

-Quel est votre état d'esprit ?
Je n'ai pas spécialement d'état d'esprit. J'attends de voir ce qui se passera. Depuis quatre mois, c'est de l'inquiétude. Si votre fille disparaît, êtes-vous inquiet ou pas ?

-Gardez-vous espoir ?
Oui, j'espère qu'on va me la ramener. Je fais confiance à la police pour ça.

-Vos rapports étaient conflictuels avec votre ex-compagne et son compagnon, quels étaient-ils exactement ?
Il n'y avait pas de rapport. Je vous ai dit: pas de discussion possible.

-Que pensez-vous de lui ?
Pas grand-chose. Rien de positif, ni de négatif.

 

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