Vol de cocaïne : l'épouse de l'ex-brigadier perpignanais remise en liberté

L'épouse de l'ex-brigadier de la brigade des stupéfiants, soupçonné d'avoir volé 52 kg de cocaïne à la PJ parisienne en juillet, a été remise en liberté mardi mais le parquet de Paris a fait appel, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Elle est en liberté sous contrôle judiciaire.

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Cette femme fait partie des quatre proches de Jonathan G. qui ont été mis en examen vendredi, notamment pour "blanchiment de trafic de stupéfiants en bande organisée" et "recel de détournement de biens par personne dépositaire de l'autorité publique", ou encore "destruction, soustraction, recel d'objets de nature à faciliter la découverte d'un délit ou la recherche de preuve".

Parmi ces quatre personnes figurent aussi le frère de Jonathan G., lui aussi policier, et un autre fonctionnaire de police, qui ne travaillent pas au "36 quai des Orfèvres", le siège de la police judiciaire où avait été commis le vol.

Après leur mise en examen, trois des quatre suspects avaient été placés en détention provisoire par un magistrat spécialisé, mais l'épouse avait demandé un débat différé.
Mardi, à l'issue de l'audience, le juge des libertés et de la détention (JLD) l'a remise en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet de Paris a fait appel.
Cette femme est aussi mise en examen pour "subornation de témoin".

Dans cette affaire, Jonathan G. avait été arrêté peu après que la disparition de la drogue fût constatée. Il avait été écroué le 6 août.
Son épouse avait déjà été entendue comme témoin par les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", pour éclaircir le train de vie du couple.

Une enquête financière avait révélé un "patrimoine immobilier" et des "mouvements de fonds" peu "en rapport avec un salaire de brigadier", selon des sources policières.

Décrit comme un policier modèle, Jonathan G., 33 ans, avait été interpellé à Perpignan où il se trouvait en vacances.
La cocaïne était entreposée Quai des Orfèvres, dans une salle des scellés où s'est rendu le brigadier "sous des prétextes futiles" avant le vol perpétré dans la nuit du 24 au 25 juillet.

La cocaïne n'a pas été retrouvée.
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