L'association "40 millions d'automobilistes" publient ce lundi la carte de France des 72 radars "pièges". Deux sont situés dans notre région. Ils sont considérés comme étant placés à des endroits uniquement pour "piéger" les automobilistes.
L'association "40 millions d'automobilistes" a publié la carte des 72 radars "pièges" de France. Il s'agit selon l'association de dénoncer les radars installés en descente, cachés, situés après le danger ou à un endroit où la vitesse est momentanément abaissée.
L'association, qui veut remettre cet "audit participatif" au ministre de l'Intérieur Manuel Valls, affirme avoir recueilli plus de 67.000 témoignages depuis le 30 octobre. Elle distingue 10 situations jugées "piégeuses" et propose sept mesures pour permettre une "meilleure acceptation du système".
"Pour qu'une vitesse soit respectée", "elle doit être respectable", explique 40 millions d'automobilistes.
Parmi les 72 radars recensés en France, 2 sont dans la région Midi-Pyrénées : il s'agit du radar sur l'A20 à Montauban et de celui de la RN 124 entre Pujaudran et l'Isle-Jourdain (Gers).
Pour ces deux cas, l'association publie des "témoignages" de certains de ces membres :
- A20 Montauban selon SERGIO B ."C'est un radar fixe situé sur la A20 rocade de Montauban sens Toulouse-Cahors sur une descente entre la sortie Sapiac-Villebourbon et la sortie Albi. Je m'y suis fait prendre à 97km/h (retenu 92km/h). Ce radar est situé sur une partie de la rocade de Montauban autrefois limité à 110 km/h mais désormais à 90.
- RN 124 selon DOMINIQUE B. : "Sur la N124 entre les sorties de Pujaudran et de l'Ilsle Jourdain l'un des radars les plus lucratifs de Midi Pyrénées remplit les caisses de l'état. Il est situé vers la fin d'une 2x2 voies d'environ 20km où la vitesse est limitée à 110km/h sauf sur 500m à l'approche d'une légère courbe absolument pas accidentogène où la vitesse est réduite à 90km/h. Le radar est placé à cet endroit. A deux reprises j'ai été flashé pour 2 à 3km/h au-dessus de la vitesse autorisée. Ce radar n'a aucune raison d'être hormis de rapporter de l'argent à l'Etat."
Afficher RMTR sur une carte plus grandeInterrogé sur RTL ce matin, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a indiqué ne pas vouloir "baisser la garde" dans la lutte contre l'insécurité routière et affirmé que les réclamations devaient être étudiées au cas par cas.