Une centaine de manifestants s'est rassemblée, ce mercredi, devant la préfecture du Gard pour demander un geste humanitaire en faveur de 4 familles de réfugiés originaires de Tchétchénie, d'Albanie et d'Arménie contraintes de vivre dans des tentes, devant les locaux de la Croix-Rouge à Nîmes.
Les 4 familles de réfugiés originaires de Tchétchénie, d'Albanie et d'Arménie ont toutes été déboutées de leur demande d'asile. Elles vivent dans des tentes devant les locaux de la Croix-Rouge à Nîmes, depuis près d'un mois.
Plus aucune structure ne peut prendre en charge ces réfugiés à Nîmes, faute de moyens. Ils sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
La préfecture ne fait aucune proposition
Pour les mettre rapidement à l'abri, un collectif de soutien a demandé, ce mercredi, au secrétaire général de la préfecture du Gard, une solution d'hébergement pérenne. Mais le représentant de l'Etat n'a fait aucune proposition ni sur le logement ni sur une éventuelle régularisation des familles.
Reportage à Nîmes.
D. Pardanaud et J. Curato