L’opérateur téléphonique est prêt à annuler une dette de 20 millions d’euros et l’Etat est disposé à s’asseoir sur une partie de ses créances afin de limiter le nombre de départs.
Quel avenir pour Scopelec ? Placé en procédure de sauvegarde le 17 mars dernier, le groupe tarnais est lourdement endetté après la perte de contrats importants auprès d’Orange dont il est l’un des sous-traitants historiques. Dans les semaines à venir, l’entreprise risque un redressement judiciaire alors que la direction a annoncé un plan de sauvegarde de l’emploi de 800 postes.
Après des semaines de négociations entre Orange, Bercy et Scopelec, l’opérateur tout comme l’Etat seraient prêts à des efforts financiers, selon La Tribune. Le géant des télécoms s’est dit prêt à annuler une dette de 20 millions d’euros, en plus des 45 millions d’euros de "surcroît d’activité" sur 18 mois qui avait déjà été annoncés.
Limiter le nombre de départs
Cette offre a été favorisée par le ministère de l’Economie et celui de l’Industrie. Agnès Pannier-Runacher aurait demandé à Orange de "faire des propositions constructives à Scopelec" afin de limiter les départs à 450 employés. De son côté, l’Etat est prêt à s’asseoir sur une partie de ses dettes à hauteur de 15 millions d’euros mais aussi sur le remboursement de 40 millions d’euros de prêt garanti par l’Etat.
Contacté par La Tribune, la direction "confirme avoir reçu une nouvelle proposition d’Orange, et se donne le temps de l’étudier avec attention".