Le chanteur britannique Sting a pleinement réussi son rendez-vous avec les arènes de Nîmes. Plus d'une heure et demie d'un concert devant des milliers de spectateurs. Un retour aux sources ? Certes. Mais surtout un concert exceptionnel avec de jeunes musiciens.
Brumisateurs sur l'avant scène, éventails dans les gradins : il fait chaud ce 20 juillet dans les arènes de Nîmes en attendant Sting.
Chaud, très chaud et à 2 euros 50 la petite bouteille d'eau, les porteurs de la buvette font des affaires .
Les plus courageux occupent la fosse et le service de sécurité leur propose de remplir leurs bouteilles d'eau gratis.
La première partie a été confiée à James Walsh. Leader de Starsailor il a décidé l'aventure solitaire.
D'emblée les titres de The Police capte instantanément le public.
Quadra, quinquagénaires ou minots tous connaissent le refrain de "Every Little Thing She Does Is Magic" ou de "Englishman in NewYork".
Vinnie Colaiuta à la batterie, excusez du peu (Frank Zappa, Megadeth, Herbie Hancock° " le meilleur batteur du monde" précise Sting.
Il y aura quelques moments de grâce avec la choriste Jo Lawry et le jeune violoniste Peter Tickell.
On nous avait parlé du Sting façon retour aux sources, avec bien sûr Sting à la basse. Mais cela n'avait rien de réchauffé avec ces musiciens exceptionnels.
"Il fait chaud n'est-ce pas ? " dit Sting au milieu du concert. 36 degrés à 22 h 40. C'est vrai, mais les arènes de Nîmes sont debout pour "send an SOS" et reprendre en choeur au moment des rappels "Desert Rose".
Message reçu. Le come back de Sting n'a rien d'un vieux remake. Un show sans esbroufe, rempli de rock, avec la complicité des artistes en prime.
Le festival de Nîmes en redemande. La prochaine fois ce sera à Carcassonne le 26 juillet mais c'est déjà complet.