Un peu plus tardive que l'année dernière, la récolte du melon a débuté dans le Tarn-et-Garonne. Les fruits sont moins nombreux mais très sucrés.
Un tiers des melons français est produit dans le Tarn-et-Garonne. Les premiers ont été ramassés la semaine dernière. Un début de récolte un peu tardif par rapport à la saison précédente mais la récolte 2023 des melons du Quercy s’annonce de belle qualité avec des fruits au goût affirmé.
Frais, sucré, parfumé
Jean-Louis Andrieu cultive des melons sur 8 hectares dans le Lot-et-Garonne à Montalzat (82). Ils sont récoltés uniquement à pleine maturité : “En voilà un, hier il était vert et aujourd’hui ça y est, il est jaunissant, queue décollée, il est impeccable”. Un melon local, adapté à la terre argileuse et calcaire du Quercy. "Il pousse bien dans ces terrains, c'est la chimie du sol qui produit ce melon", poursuit le producteur.
Les premiers melons de cette année ont été ramassés avec dix jours de retard par rapport 2022. Une conséquence de ce mois de mai aux températures plutôt fraîche, "c’est logique, la nature ce n'est pas un ordinateur, ce n'est pas une horloge, c’est le soleil qui régule", conclut Jean-Louis Andrieux.
Un tiers de la production française
Les melons du Tarn-et-Garonne représentent un tiers de la production française. Mais cette année, un retard généralisé de la récolte est constaté chez les négociants de fruits et légumes : "Cette année la météo a été assez dure, entre les orages, la pluie, la grêle, de l’eau chez certains producteurs du Quercy", explique Jean-Marc Boyer, directeur de Philibon à Moissac (82).
L'entreprise prévoit d'ailleurs une perte de volume estimée entre 25% et 30%. L’an passé, elle avait expédié plus de 20 000 tonnes de melons sur le marché français.